Le Vieux Rivière-du-Loup affiche ses couleurs
La Ville de Rivière-du-Loup entend mettre en valeur ce secteur d’intérêt, tant auprès des citoyens que des touristes. Premiers éléments de visibilité de cette mise en lumière : l’adoption d’une signature visuelle distinctive et l’installation d’éléments de pavoisement.
C’est ainsi que les citoyens voient apparaitre, ces jours-ci, plus de 70 oriflammes notamment sur les rues de l’Hôtel-de-Ville, Lafontaine, de la Cour, du Rocher, Fraser et Beaubien, bornant ainsi les limites du quartier patrimonial.

Outre ces éléments de visibilité, une publication intitulée Histoire et trésors du Vieux Rivière-du-Loup paraitra bientôt. À noter que le projet de mise en valeur est rendu possible grâce à la collaboration de la Ville de Rivière-du-Loup et du Ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine, en vertu de l’Entente de développement culturel.
Saviez-vous que…
- De la naissance du quartier vers 1850 jusqu’aux années ’50 environ, les gens qui habitaient le quartier étaient appelés par les ouvriers les « canneux », puisque plusieurs résidents ne sortaient jamais sans leur chapeau haut de forme, mais surtout, sans la canne à la main.
- C’est un quartier que l’on voulait prestigieux. C’est ainsi qu’il a longtemps été dit Quartier des Ambassades… bien qu’il n’en ait accueilli aucune! Ce terme était toutefois plus glamour que Quartier des Consulats, qui aurait mieux reflété la réalité.
- Plusieurs représentants de la famille Fraser sont inhumés – encore aujourd’hui - sous l’église Saint-Patrice. Lorsque la famille a fait don du terrain pour construire l’église, le contrat spécifiait nommément que les membres qui le souhaitaient pourraient être enterrés sous le socle du bâtiment religieux.
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