Un outil pour les chercheurs d'emploi en acériculture
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Le 11 janvier dernier, en après-midi, plus de 40 chercheurs d’emploi ont participé au premier Café de l’emploi en acériculture au Complexe sportif de Rivière-Bleue. Cet événement était organisé en collaboration avec le Service Accès-Emploi et Emploi-Québec.
Le lendemain, une autre activité similaire a été tenue à la municipalité de Sainte-Rita dans la MRC des Basques, dans un secteur du Bas-Saint-Laurent également très actif au niveau de l’industrie acéricole.
On peut déjà confirmer que le Café de l’emploi en acériculture sera de retour mais plutôt à l’automne. En effet, une phase importante des travaux dans les plus grosses érablières commence à la fin du mois de décembre, soit la réalisation des entailles. Cette opération se poursuit généralement jusqu’à la mi-mars, période où débute la production en lien avec la température plus chaude. Autant pour les employeurs que les chercheurs d’emploi, l’automne est donc beaucoup plus approprié que l’hiver pour la tenue de cet événement.
ÉRABLIÈRE MOYENNE
En plus de pouvoir consulter un tableau d’offres d’emploi et de rencontrer quelques employeurs, les personnes présentes ont pu obtenir des informations additionnelles sur le travail dans une érablière par l’entremise de Jacques Boucher, coordonnateur du Club d’encadrement technique en acériculture de l’est. M. Boucher nous a expliqué que cette association de producteurs comprend plus de 100 membres sur une base volontaire dans le Bas-Saint-Laurent / Gaspésie pour un total de 2 300 000 entailles.
Comme nous le mentionnions plus tôt, la MRC de Témiscouata, à elle seule, regroupe 5 000 000 d’entailles en production. « C’est dans notre région que l’on retrouve les plus importants secteurs de production par la taille de plusieurs de ses érablières, en moyenne de 30 000 entailles. Les plus importantes ont jusqu’à 70 000 entailles », a souligné M. Boucher.
L’érablière moyenne de 30 000 entailles procure généralement deux emplois à l’année et fournit également du travail à trois autres personnes sur une base saisonnière. Considérant qu’il y a plus de 150 érablières dans la MRC de Témiscouata, on parle donc d’environ 750 emplois au niveau de l’acériculture témiscouataine.
FORMATION
Lors de cet événement, on a aussi abordé la formation en acériculture. Concernant l’obtention d’un diplôme d’études professionnelles (DEP) en production acéricole, formation donnée par la Commission scolaire du Fleuve-et-des-Lacs à son centre (également une érablière) de Pohénégamook, on a noté une évolution de la tendance de la formation, soit une diminution des cours offerts sur place à Pohénégamook mais une hausse des cours dispensés à distance.
Cet hiver, 45 étudiants poursuivent l’obtention de leur DEP en production acéricole à distance. Que ce soit à son centre de Pohénégamook ou avec l’aide de la technologie pour la formation à distance, les étudiants, pour la plupart des adultes, doivent réussir les éléments d’apprentissage pour un total de 1005 heures de formation, 40 % de théorie/pratique et 60 % de pratique en stage. Soulignons aussi que le taux de placement des étudiants est de 100 %.
De plus, le centre de formation en acériculture donne des formations sur mesure à des producteurs acéricoles. Ainsi, un module de quatre jours a débuté jeudi pour 14 personnes inscrites.