Jean-Guy Dionne a une vaste expérience à proposer
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« Même en retrait, j’ai toujours suivi de près les dossiers municipaux. Comme toute autre ville au Québec, Rivière-du-Loup sera confrontée à d’importants changements de cap au cours des prochaines années. Mon expérience pourrait contribuer à provoquer ces changements dans l’intérêt des contribuables », explique-t-il.
En plus du suivi des projets en cours, il envisage de travailler à revitaliser le centre-ville et de faire du développement économique et d’une saine gestion budgétaire ses priorités.
Dans cette foulée, il désire attirer de nouvelles entreprises, accompagner celles cherchant à se relocaliser, assister les promoteurs locaux dans leurs projets.
Jean-Guy Dionne a été conseiller municipal de l’ancien Saint-Patrice de 1983 à 1991, puis maire de 1991 à 1999 et enfin, conseiller municipal à la Ville de Rivière-du-Loup de 2000 à 2005. Ses engagements sociaux sont multiples. Il est le président fondateur du CLD, a présidé le Syndicat canadien de l’énergie et du papier (SCEP), en plus d’être membre du conseil arbitral pour l’Assurance-emploi et promoteur du Salon de l’habitation et du plein air de Rivière-du-Loup. Ses objectifs, s’il est élu le 20 novembre, sont principalement d’être à l’écoute des citoyens de son quartier et de représenter les divers intervenants économiques afin de promouvoir la Ville et d’en augmenter les réalisations.
Il mentionne que le parc urbain est un plus pour la communauté louperivoise mais qu’il y manque des éléments pour le rendre encore plus attrayant, pour les jeunes notamment. Le manque de stationnement au centre-ville est un autre dossier qu’il compte régler. La SIDAC pourrait revivre, selon lui, afin d’améliorer le centre-ville et de l’animer davantage en y emmenant des événements et en y comblant les locaux libres.
À son arrivée au conseil municipal, il compte aussi travailler à juguler l’hémorragie dans les dépenses publiques. « On n’a pas le droit de faire de déficit au municipal. Or, le fonds de pension des employés municipaux, bleus, blancs, pompiers et sûreté municipale, a un manque à gagner de 8,5 M$ et la Ville doit le renflouer en partie en 2012 en y déposant 900 000 $. »
Pour lui, un référendum aurait validé la décision du conseil municipal dans le dossier d’intégration de la Sûreté municipale à la SQ, mais il émet un bémol : « Si on commence à consulter par voie de référendum, on n’en finira jamais! Je me fie à l’intelligence des citoyens qui ont dit oui à l’intégration. »
Enfin, il estime que Rivière-du-Loup doit demeurer concurrentielle au plan de la taxation avec les municipalités voisines si on veut y attirer de nouveaux citoyens ou de nouvelles entreprises. Jean-Guy Dionne se qualifie homme de terrain. « Je fais du porte à porte, tout le monde me reconnaît. On ne m’a pas oublié ! » Mais c’est le soir du 20 novembre qu’on le saura vraiment…
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