Près de 100 000 $ pour encourager le covoiturage à Rivière-du-Loup
Rivière-du-Loup – Il y a 600 places de stationnement dans le secteur du Cégep, du Centre de formation professionnelle Pavillon-de-l’Avenir et de l’École secondaire de Rivière-du-Loup, mais il en manque!
Dans la foulée du projet « Rivière-du-Loup sur le campus », une campagne sera donc mise en place pour promouvoir le covoiturage et le transport collectif. Du même souffle, on protégera la planète en réduisant les émissions de gaz à effet de serre.
L’organisme Collectivités écologiques Bas-Saint-Laurent (Co-Éco) a été mandaté pour réaliser ce projet sur deux ans grâce à une aide financière de 94 314 $ provenant du Fonds d’action québécois pour le développement durable et de son partenaire financier, le gouvernement du Québec, via son programme Action-Climat.
Mesures incitatives
Une étude de la situation existante sera réalisée suivie par une campagne de sensibilisation et la mise en place de mesures incitatives à la réduction de l’utilisation de la voiture en solo. À titre d’exemple, des stationnements pourront être réservés pour le covoiturage.
« On regarde pour un projet pilote de circuit de transport collectif permanent pendant les heures de pointe ainsi qu’un projet de prêts de vélo », de mentionner Karine Malenfant, directrice générale de Co-Éco.
Le Cégep de Rivière-du-Loup dispose à lui seul de 425 places de stationnement. « Nous avons 240 personnes au sein de notre personnel, mais les étudiants sont également très motorisés », de souligner le directeur général du Collège, André Morin.
De nombreux étudiants du Centre de formation professionnelle Pavillon-de-l’Avenir possèdent également un véhicule. Conséquence, les stationnements et les rues situés aux alentours des établissements scolaires se remplissent. En tout, 3 000 personnes travaillent ou étudient dans les établissements scolaires du centre-ville.
Le projet « Rivière-du-Loup sur le campus »
Du point de vue écologique, le projet « Rivière-du-Loup sur le campus » vise l’élimination sur deux ans, 45 semaines d’école en trois sessions, de 24 tonnes de gaz à effet de serre. On souhaite que 320 nouvelles personnes optent pour le covoiturage ou un autre moyen de transport durable ce qui représente 14 400 déplacements. « Il faut compter deux ou trois ans pour avoir des effets concrets », a souligné Véronique Jampierre, directrice générale du Fonds d’action québécois pour le développement durable.
1 commentaires