Eau potable : Rivière-du-Loup mise en demeure par Cacouna
Le conseil municipal de Rivière-du-Loup reporte l’adoption d’un projet de règlement qui doit permettre à 23 résidences de la rue Beaubien (route 291), situées sur le territoire de la municipalité de Cacouna, de régler une problématique majeure et récurrente d’eau contaminée.
En effet, la municipalité de Cacouna a fait parvenir à la Ville de Rivière-du-Loup, dans les derniers jours, une mise en demeure lui demandant de cesser ses démarches en ce sens. Ainsi, le conseil municipal louperivois désire laisser le temps à la municipalité de Cacouna de réévaluer ses options et de communiquer clairement ses intentions aux résidents concernés.
Précisons qu’une annexion partielle de territoire est une procédure tout à fait légitime et prévue par la loi. Elle prévoit la possibilité, pour la municipalité de Cacouna, de faire valoir son opinion auprès de la ministre des Affaires municipales. C’est la solution offerte par Rivière-du-Loup, qui est par ailleurs en droit de faire ses propres choix pour régler un problème qui, en définitive, ne lui appartient pas. Cette option permettrait de brancher les résidences touchées au réseau d’aqueduc de la Ville, qui se rend tout près.
L’automne dernier, des Cacounois avaient communiqué avec les autorités de la Ville de Rivière-du-Loup pour connaître leur position. Sensibles à leurs préoccupations, les membres du conseil municipal avaient accepté d’analyser la situation. Des options ont été présentées aux personnes concernées lors d’une rencontre d’information, où ils étaient venus nombreux, et à la suite de laquelle ils ont fait parvenir à la Ville une demande d’annexion de territoire en bonne et due forme.
L’entrée en vigueur du règlement projeté par Rivière-du-Loup est toutefois conditionnelle à ce que l’ensemble des frais de l’opération de prolongation et de branchement soient entièrement à la charge du gouvernement du Québec.
LE CAS DU PARC DE L’AMITIÉ
Pour le conseil municipal de Rivière-du-Loup, l’annexion partielle de territoire est la solution la plus simple et la plus équitable, surtout qu’elle n’entraînerait pas de frais supplémentaires pour ses citoyens. Par ailleurs, une entente intermunicipale, telle que celle en vigueur avec la municipalité de Notre-Dame-du-Portage pour le secteur du parc de l’Amitié, n’est pas envisagée par le conseil, qui veut plutôt proposer une solution juste, équitable et permanente.
Plus de détails sur le site web du ministère des Affaires municipales et de l’Habitation : Annexion de territoires municipaux | Gouvernement du Québec
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