Un début de reprise pour les agriculteurs du Bas-Saint-Laurent
L'apparition récente de journées ensoleillées a redonné aux agriculteurs du Bas-Saint-Laurent la possibilité de cultiver leurs semences. C'est un commencement de relance qui s'ensuit après un mois de mai excessivement pluvieux ayant entravé toute activité de production.
Le KRTB aura reçu 23% de plus en pluie que la moyenne des 30 dernières années, des conditions météorologiques qui auront freiné plus de 2000 entreprises agricoles spécialisées dans le lait, le bétail, la culture de fruits et légumes.
Les sols saturés d’eau par les fortes pluies ont contribué à compacter, les agriculteurs tentent de déployer tant bien que mal leurs équipements et tracteurs malgré la difficulté présente sur le terrain.
Selon la présidente de l'Union des producteurs agricoles du Bas-Saint-Laurent, Nathalie Lemieux, il est encore possible de combler ce retard. «Ces deux semaines de retard sont encore rattrapables, les conditions métrologiques futures seront déterminantes. Il faudrait un bon équilibre entre la pluie et la chaleur, c’est ça qui va aider à réparer ce risque», explique t-elle.
DES RÉCOLTES À OBSERVER
La pousse des différentes semences affectées comme les céréales, l’avoine, le soya, le maïs ou encore le blé sera évaluée à nouveau dans les prochains jours pour savoir si elles seront détériorées. En fonction des différentes zones de plantations, le rendement des productions sera différent.
«Des levées inégales seront à constater en fonction des endroits dans les sols, nous cultivons sur différentes terres comme le sable, l’argile, la terre noire», affirme la présidente de l’UPA, Mme Lemieux.
Les conditions météorologiques jouent un rôle clé dans les cultures pour les agriculteurs. En comparaison avec l’an dernier, ceux-ci ont bénéficié d’un printemps assez chaud, ce qui a fortement favorisé la pousse de leur semis. Face à ce retard les agriculteurs ont dû se montrer patients et compréhensifs.
«On a le contrôle sur le type de culture qu’on souhaite réaliser et sur les équipements qu’on peut adapter en fonction des changements au niveau des cultures pour s’adapter aux conditions», confie la présidente générale, Nathalie Lemieux.
DES MESURES PRÉVENTIVES
Des moyens de communication envers les exploitants agricoles ont été mis en place pour cette reprise des semences. Ceux-ci sont invités à surveiller la levée de leur semis mais également à suivre l’évolution de leur culture en cours d’année.
Bien que les structures du sol, soient améliorées depuis quelques années avec la présence d’un drainage adéquat ainsi qu’une meilleure couverture des sols, d’autres stratégies nouvelles seront prises en compte avec ces pluies du mois de mai dans le but d’anticiper à l’avenir.
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