Trois-Pistoles maintenant jumelée avec les Rives du Dropt de la France
Trois-Pistoles a officialisé son jumelage avec les sept municipalités qui composent les Rives du Dropt en France le 16 aout. Cette collaboration ouvrira une foule de possibilités pour le développement de la Ville, qui est la première du Bas-Saint-Laurent à conclure un tel accord. Un partenariat que le maire, Philippe Guilbert, accueille à bras ouverts.
Le jumelage vise à maintenir un lien étroit entre Trois-Pistoles et la France par des communes de la région de Périgord, soit Castillonès, Rouffignac-de-Sigoulès, Cahuzac, Moustier, Ribagnac, Lalandusse et Ferrensac. «Ça permet de développer un réseau de contacts professionnels, économiques, culturels, commence l’élu. Il n’y aura pas vraiment de limites [à ce que l’on peut faire].»
«Ce sont d’autres idées, des façons de faire différentes qui pourraient nous aider à penser en dehors de la boite», soutient-il.
Déjà, un programme d’échanges étudiants inter-municipalités existe entre les deux communautés. Cet été, Thomas Dufresne, un jeune Français étudiant en acoustique, est venu découvrir Trois-Pistoles et travailler à la bibliothèque municipale. Pendant son séjour, il a été hébergé et nourri par une famille d’accueil. «L’idée c’est de découvrir une nouvelle culture, un autre pays», a-t-il partagé.
Avec l’ajout de Trois-Pistoles, le Québec compte maintenant 13 municipalités jumelées avec des communes françaises, d’après le président de Périgord-Québec et administrateur à Québec-France, Richard Bourgoing. Les avantages d’un tel jumelage sont nombreux, indique-t-il. Il aide les citoyens à s’ouvrir sur le monde, à connaitre de nouvelles personnes, à découvrir de nouveaux talents.
Le but est de faire le plus d’échanges possibles et, d’ainsi, faire de la visibilité à l’autre culture de l’autre côté de l’océan. M. Bourgoing indique d’ailleurs que d’autres municipalités du Bas-Saint-Laurent ont entendu parler du jumelage de Trois-Pistoles et souhaitent, elles aussi, créer un tel partenariat. Cette initiative pourrait donc faire des petits éventuellement.
Mentionnons que Philippe Guilbert s’est rendu en France, en mai dernier, afin d’y signer les papiers de jumelage, avant que la délégation française vienne faire de même au Québec.
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