Augmentation de l’attente dans les urgences du Bas-Saint-Laurent
Les urgences des établissements de santé de la région du Bas-Saint-Laurent ont connu une légère augmentation de leur fréquentation au cours des derniers jours. Le taux d’occupation est de 100 % en moyenne dans la région, selon les données de 10 h publiées par Index Santé.
Le porte-parole du CISSS du Bas-Saint-Laurent, Gilles Turmel, précise que l’hôpital régional de Rimouski a connu des pointes d’achalandage de 200 à 217 % hier. Il s’agit toutefois d’une situation qui évolue d’heure en heure.
«Depuis le 1er et le 2 janvier, on observe un légère augmentation des consultations. Pour que ce soit inquiétant, il faut que la situation se maintienne sur au moins une semaine. C’est un fait, on retrouve la COVID et les virus respiratoires comme motifs de consultation» explique M. Turmel. Règle générale, plus de personnes consultent à l’urgence une fois la période des Fêtes passée.
À l’hôpital de Notre-Dame-du-Lac, toutes les civières étaient occupées (100%) le 3 janvier en avant-midi. Au Centre hospitalier régional du Grand-Portage de Rivière-du-Loup, le taux d’occupation est encore considéré comme normal, à 67 %. Au Bas-Saint-Laurent, la durée moyenne dans les salles d’attente est de 4 h 40 et la durée moyenne de séjour des personnes en attente sur une civière se chiffre à 12 h 03.
La situation est donc moins critique qu’ailleurs au Québec. À Montréal, le taux d’occupation moyen dépasse les 150 % et dans la Capitale-Nationale, il frôle 120 %.
Le calcul du taux d’occupation comprend le nombre de personnes sur place qui attendent pour voir un médecin et le nombre de patients sur une civière. Le 30 décembre, le ministère de la Santé et des Services sociaux a rappelé à la population l’importance d’adopter des bonnes pratiques d’étiquette respiratoire et d’hygiène afin de ralentir la propagation des virus respiratoires. L’influenza, la COVID-19 et le virus respiratoire syncytal (VRS) circulent toujours dans la province.
En cas de fièvre, il est préférable de limiter ses activités et de rester chez soi. «Il est recommandé d'utiliser les options autres que l'urgence pour répondre aux besoins de santé non urgents. Il est toutefois possible que les délais d'attente pour accéder à ces services soient plus élevés qu'à la normale à cette période de l'année, notamment aux différentes options du 811, dont le guichet d'accès à la première ligne (GAP). Il demeure néanmoins préférable d'attendre au téléphone que de se rendre aux urgences», a fait savoir le ministère de la Santé et des Services sociaux.