Trio de virus au Québec : la Santé publique appelle à la prudence
Dans le contexte actuel de transmission accrue de plusieurs maladies respiratoires infectieuses au Québec, le ministre de la Santé, Christian Dubé, a fait le point ce 16 novembre sur la situation en compagnie du directeur national de la santé publique, le docteur Luc Boileau, et du coordonnateur de la cellule de crise et sous-ministre adjoint à Direction générale de la coordination du réseau, Daniel Desharnais.
La circulation des différents virus respiratoires met une grande pression sur le réseau de la santé, en plus de pouvoir engendrer des complications chez les personnes plus vulnérables, notamment les enfants, qui sont particulièrement touchés présentement. En raison de la recrudescence de ces maladies, qui contribue à l'achalandage important observé dans les urgences des hôpitaux, la Santé publique émet trois recommandations essentielles.
D'abord, elle recommande le port du masque pour tous dans les lieux achalandés, sauf dans les écoles, et ce, dès maintenant. Le port du masque dans ces lieux permettra de limiter la propagation de la maladie aux personnes vulnérables. Ensuite, le Dr Boileau a réitéré l'importance du lavage des mains, un geste qui permettra de se protéger des virus tels que l'influenza. Finalement, la Santé publique recommande à toute personne qui présente des symptômes d'infection respiratoire de rester à la maison jusqu'à ce que la fièvre s'arrête et de porter le masque en présence de symptômes tels que toux, mal de gorge ou congestion nasale jusqu'à la disparition des symptômes.
Il est également recommandé de mieux protéger les enfants de moins de trois mois en évitant de réunir trop de gens à la fois dans les chambres d'hôpital ou au domicile où ils se trouvent, pour ne pas les exposer aux virus qui circulent actuellement. À cet égard, les femmes enceintes sont aussi invitées à se prévaloir du vaccin contre la grippe actuellement offert, et auquel elles sont admissibles. Cela permettra d'éviter de transmettre le virus par la suite aux nouveau-nés.
«Nous avons besoin de la collaboration de tous afin de limiter les risques de propagation, et cela débute par une surveillance de ses symptômes et par une solidarité envers les personnes plus vulnérables aux différentes maladies respiratoires, tout comme envers nos travailleurs de la santé», soutient Christian Dubé.
Le gouvernement réitère que la vaccination est la meilleure façon de se protéger et de protéger les autres contre plusieurs maladies, notamment la COVID-19, la grippe et les infections à pneumocoques.