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Myriam Lapointe-Gagnon ouverte à un avenir en politique

durée 19 mai 2022 | 15h26
  • Andréanne Lebel
    Par Andréanne Lebel

    journaliste

    La porte-parole de l’organisme sans but lucratif Ma place au travail, Myriam Lapointe-Gagnon de Cacouna confirme que plusieurs partis politiques ont tenté de la recruter en vue des prochaines élections provinciales le 3 octobre prochain. Intéressée à se lancer, il n’est toutefois pas question pour elle de s’impliquer en politique active si elle n’a pas de place en service de garde en septembre pour son enfant.

    «Si je me présente aux élections, que je suis élue comme députée et que je n’ai pas de place en service de garde, je ne pourrai pas entrer travailler au Salon bleu avec mon enfant parce que les règles ne le permettent pas. Je ne pourrai pas défendre les intérêts des familles, c’est paradoxal. Mon dilemme actuel est un cas de figure de ce qui se passe en ce moment au Québec», indique Myriam Lapointe-Gagnon.

    En point de presse le 21 avril à Rivière-du-Loup, le premier ministre du Québec François Legault avait fait mine de ne pas la connaître, avant que le nom de son mouvement ne soit mentionné dans une question posée par les journalistes. «L’attitude de François Legault a été comme une claque dans la face et j’aurais l’opportunité de lui répliquer chaque jour au Salon bleu.»

    Pour le moment, elle ne veut pas s’avancer concernant l’identité du parti dont elle souhaite défendre les couleurs. «J’ai dit aux formations politiques que si elles étaient capables de me trouver une place, j’amorcerais une réflexion. Je n’ai jamais dit non aux partis qui m’ont approchée», explique-t-elle. L’aspect de conciliation travail-famille est primordial pour Myriam Lapointe-Gagnon, que ce soit pour travailler dans le réseau de la santé ou en politique.

    Avant d’être impliquée dans le mouvement Ma place au travail, elle n’avait jamais pensé faire de la politique comme carrière. «Je n’ai pas eu le choix de faire affaire avec des politiciens pour faire avancer nos revendications», indique Mme Lapointe-Gagnon. Elle se dit ouverte à approfondir sa réflexion et ce que cette décision pourrait impliquer pour le mouvement dont elle est la porte-parole depuis plus d’un an. Selon la porte-parole, de nombreux autres enjeux doivent être abordés en plus des services de garde, dont l’accès au logement, à des services en santé et en santé mentale.

    «Comment peux-tu vivre dans une société comme cela et t’épanouir ? J’ai de la misère à vivre dans l’impuissance […] Ce n’est pas normal qu’on dise d’un citoyen qui veut faire avancer une cause qu’il fait de la politique et que ce soit mal vu. On a peut-être une mauvaise vision du système politique, si c’est le cas. Peut-être que certaines personnes sont là pour leurs propres intérêts», soulève-t-elle.

    Rappelons qu’au mois de mars dernier, la porte-parole du mouvement Ma place au travail avait souligné le premier anniversaire de son initiative entourée des députées de trois partis d’opposition, Jennifer Maccarone (PLQ), Christine Labrie (QS), Véronique Hivon (PQ), Isabelle Melançon (PLQ), Manon Massé (QS), et Mégane Perry Mélançon (PQ).

    En novembre 2021, Myriam-Lapointe Gagnon avait participé à une rencontre à la Forge à Bérubé de Trois-Pistoles avec la députée de Sherbrooke, Christine Labrie de Québec solidaire. Cette dernière est responsable des dossiers de la famille, de l’éducation et des loisirs et des sports.

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