Effondrement de l’aréna Phil-Latulippe : le dossier d’assurance est clos
Il y a eu des doutes et plus d’une remise en question au sein de la population ces dernières années, mais la Ville de Témiscouata-sur-le-Lac a finalement bel et bien réussi à obtenir la somme qu’elle estimait valable dans son dossier de réclamation d’assurance en lien avec l’effondrement de l’aréna Phil-Latulippe au printemps 2017.
Le maire Denis Blais a partagé la «bonne nouvelle» en marge de la séance du conseil municipal, ce lundi 4 avril, soulignant que l’administration municipale a reçu le dernier chèque qu’elle attendait de la compagnie AIG Canada. Une somme de 1,2 M$ qui porte la réclamation totale à 4,2 M$.
«Les sceptiques auront été confondus, a partagé M. Blais, mardi avant-midi. On a maintenant notre argent et il est dans nos coffres. Nous avons toutes les preuves nécessaires et tout est réglé. Nous en sommes très heureux.»
L’offre initiale de la compagnie d’assurance avait été de 2,8 M$, un montant que la Ville avait refusé rapidement. Un processus de négociations et de représentations avait ensuite été enclenché entre les deux parties afin d’en venir à une entente avec des gains finaux de près de 50 %.
«On a fait des démarches pour faire reconnaitre nos interprétations de la clause d’assurance pour la remise aux normes, notamment. Quand l’aréna a été construit, il n’y avait pas de gicleurs, mais maintenant, c’est exigé. Ça représente plusieurs milliers de dollars. Il fallait que ce soit pris en compte», a expliqué le maire.
La Ville de Témiscouata-sur-le-Lac a toujours eu confiance que l’accord conclu avec la compagnie d’assurance – il y a déjà plusieurs mois – allait être honoré. Le montant faisait même partie du montage financier de 21 M$ pour la construction du nouvel aréna et du centre récréatif.
Malgré tout, des citoyens ont émis des doutes plus d’une fois, craignant que la charge fiscale assumée par la population allait être beaucoup plus importante si la Ville n’était pas en mesure de mettre la main sur l’argent attendu. «Ils craignaient qu’il y ait contestation et que la facture à payer soit plus élevée. Finalement, ce n’est pas le cas», a dit Denis Blais.
«C’est pour ça que je voulais en faire mention avant la séance. Je trouvais important de préciser que les doutes n’étaient pas fondés. Il fallait seulement être patients et attendre que les travaux soient commencés pour que tout rentre dans l’ordre.»
Comme la vie fait parfois drôlement les choses, la Ville de Témiscouata-sur-le-Lac a partagé la nouvelle pratiquement 5 ans, jour pour jour, après l’effondrement de l’aréna. Celui-ci était survenu le 3 avril 2017 en avant-midi.