Assouplissements: Harold Lebel demande à Québec d'en faire plus pour les aînés
Le député de Rimouski à l’Assemblée nationale du Québec, Harold LeBel, accueille avec un certain soulagement les assouplissements aux consignes sanitaires édictées hier par le gouvernement. Toutefois, il soulève un bémol.
«Qu’en est-il des aînés? Mis à part un certain élargissement des droits de visite dans les différents établissements où ils vivent, que retrouve-t-on pour eux? On dirait que les autorités s’imaginent que toutes les personnes âgées sont vulnérables... C’est loin d’être le cas! Une très grande partie d’entre elles demeurent très actives, mais depuis le confinement de décembre 2021, elles ne peuvent plus participer à quelque activité sociale que ce soit!»
«Zumba, Vie active, pétanque, jeux intérieurs... Autant d’activités qui gardent nos aînés en forme et alertes, mais qui sont suspendues depuis plus d’un mois. Ce qui est tristement ironique, c’est que les personnes âgées suivent très scrupuleusement et en très grande majorité les consignes. J’en ai discuté avec le président du Cercle de l’Amitié de Rimouski, Gilbert Rivard. Il me rapporte qu’elles ont pratiquement toutes reçu leur troisième dose de vaccin et qu’elles respectent à la lettre les règles de distanciation physique lors des activités. On leur doit bien un minimum de reconnaissance à elles aussi, pour leurs efforts soutenus», estime le député de Rimouski.
Il rappelle une fois de plus que le quart de la population bas-laurentienne est âgée de plus de 65 ans. «Depuis le début de la pandémie, la vie sociale et active de bien des gens âgés a considérablement ralenti. Au rythme des confinements et reconfinements, de nombreux aînés font moins d’activité physique. Certains d’entre eux n’en font carrément plus du tout, ce qui a une incidence directe sur leur autonomie», souligne M. LeBel.
Le député ajoute que le premier ministre «doit aussi convenir que ces aînés plus nombreux ont aussi besoin d’un remontant pour le moral pour ne pas sombrer dans la solitude.» Il conclut en ajoutant que Québec doit leur permettre un minimum d’activité pour bouger et socialiser.
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