LLMC : au-delà d’une apparition à Tout le monde en parle
La marque de vêtements Les Loups Moto Company, ou Lay Loo, de Rivière-du-Loup a reçu un beau clin d'œil, le 17 octobre, lorsque l’acteur Marc-André Grondin, invité à l'émission Tout le monde en parle, a porté une de ses casquettes, lui offrant ainsi une visibilité exceptionnelle devant près d'un million de téléspectateurs. Plusieurs personnes ont même pensé découvrir une nouvelle entreprise, mais il n’en est rien.
En vérité, la marque louperivoise fête ses 10 ans et bien qu’elle passe plutôt incognito dans sa ville d’origine, elle est portée par des centaines de motocyclistes à travers le Canada, les États-Unis et l’Europe.
«Nous ne sommes pas tant connus à Rivière-du-Loup, parce qu’on n’a jamais estimé qu’il fallait pousser la promotion dans ce sens-là. La vérité, c’est qu’on vise un milieu un peu plus underground que la moto traditionnelle», explique sans détour le fondateur Éric Gagnon, copropriétaire avec Raphaël Labrie Dion, un ami qui est aussi originaire de Rivière-du-Loup.
Les Loups Moto Company, qui s’identifie aussi comme Les Loups MC, LLMC et Lay Loo Moto Co existe depuis 2011. La marque est née d’une passion pour la moto vintage, ainsi que la culture qui l’entoure. Au-delà des vêtements, elle vise à rassembler une petite communauté autour d’un intérêt commun.
«On trip sur l’image vintage, les vieilles motos, et on cherchait quelque chose qui nous ressemblait», résume le passionné.
Au cours des dernières années, la marque s’est fait un nom auprès des motocyclistes à la recherche d’un visuel différent, à la fois moderne et rappelant une autre époque comme les années 60-70. Les designs sont créés par les propriétaires eux-mêmes qui ont tous les deux de l’intérêt pour les vêtements et le graphisme.
Les personnes intéressées se réjouiront aussi de savoir que tout est fait dans la région de Rivière-du-Loup. Les imprimés sont réalisés à l’Agence Orange 21 de Saint-Alexandre-de-Kamouraska, tandis que l’entreprise PromoStock de Saint-Antonin effectue les broderies des logos sur les casquettes.
VISIBILITÉ
Si l'apparition de la casquette au logo «Lay Loo», sur la tête de Marc-André Grondin, n'a pas manqué d'attirer l'attention, la semaine dernière, ce n’est pas la première fois que les créations de l’entreprise se retrouvent à la télévision. Certaines personnalités publiques, comme Jonathan Roberge, Alexandre Champagne, Clément Jacques et Antoine Sicotte, ont déjà fait – et font régulièrement – des apparitions médiatiques avec des vêtements lettrés LLMC sur le dos.
«Tout le monde en parle, c’est un peu le summum de la visibilité [populaire], parce qu’il y a beaucoup d’écoute[plus de 969 000 dimanche dernier], mais nos produits sont apparus à quelques endroits, dans différentes émissions déjà», explique Éric Gagnon, qui est aussi derrière la boutique Le Roi de Rivière-du-Loup.
«Ces gars-là, ce sont des amis. Ils ne sont pas obligés de faire ça, ils ne sont pas payés, mais ils font de la moto, ils aiment notre visuel et qu’il nous donne un petit coup de main comme ça, c’est vraiment apprécié.»
Moins connue dans le milieu louperivois, les Loups Moto Company rencontre néanmoins un succès intéressant dans les grands centres et sur le web. Chaque année, le kiosque de l’entreprise au populaire et couru Salon de la moto de Montréal fait un malheur. «On y fait toujours beaucoup de ventes», confirme Éric Gagnon.
Les produits Les Loups Moto Company se sont également retrouvés à quelques reprises dans des magazines canadiens, français et américains. La marque a aussi fait partie d’une série documentaire sur les 100 ans d’Harley Davidson Canada, appelée «La route partagée», de même que dans un documentaire nommé «Les Vagabonds sur Deux Roues».
«Quand une publicité passe en Europe ou que quelqu’un porte un chandail dans un événement en Ontario, je peux y envoyer des colis pendant des semaines. On a toujours quelques commandes en livraison.»
Dans les premières années, l’entreprise a vendu ses produits dans plusieurs magasins au Québec. Aujourd’hui, c’est uniquement sur le Web que l’on peut les retrouver.
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