Des millions de dollars par mois perdus au Bas-Saint-Laurent, faute de travailleurs
Dans le cadre de sa vaste tournée virtuelle de consultation régionale concernant la pénurie de main-d’œuvre, Manufacturiers et Exportateurs du Québec (MEQ) a rencontré des entreprises manufacturières du Bas-Saint-Laurent. Le constat est clair : les manufacturiers du Bas-Saint-Laurent ratent des occasions d’affaires importantes, faute de travailleurs. Cela occasionne des pertes de millions de dollars par mois pour la région.
«Cette rencontre de consultation a permis de mettre en lumière les impacts concrets de cette pénurie pour les manufacturiers du Bas-Saint-Laurent. Le bassin de travailleurs est vieillissant. Plusieurs départs à la retraite sont prévus dans les prochaines années. Les quarts de soir et de fin de semaine sont très difficiles à combler. Ce manque de travailleurs empêche la croissance des entreprises, nuit à l’innovation et freine une augmentation des exportations. La vitalité des PME manufacturières de la région est en jeu», affirme Véronique Proulx, présidente-directrice générale de MEQ.
Rappelons que selon le Portrait manufacturier des régions du Québec, en 2019, il y avait 345 établissements manufacturiers et 10 800 emplois manufacturiers dans le Bas-Saint-Laurent. Les manufacturiers du Bas-Saint-Laurent ont proposé des solutions pour pallier la pénurie de main-d’œuvre dans leur secteur dont : mieux faire connaître le secteur manufacturier auprès des jeunes; assouplissements des règles en matière d’immigration pour mieux répondre aux besoins des entreprises; favoriser l’automatisation et la robotisation; mettre en place et bonifier les incitatifs financiers pour les travailleurs expérimentés; accès à des services de garde.
«Le gouvernement du Québec souhaite avoir plus de produits fabriqués au Québec et c’est une bonne nouvelle! Toutefois, si l’on veut fabriquer davantage ici, il faut s’assurer de donner les outils nécessaires aux entreprises manufacturières afin qu’elles puissent augmenter leur productivité et les rendre plus compétitives. Pour y parvenir, le gouvernement doit prioriser des actions spécifiques à notre secteur notamment en nous donnant accès aux travailleurs dont nous avons tant besoin», note Mme Proulx.
5 commentaires
Personne peu payer un loyer avec ça et survivre .surtout quand tes célibataire.
Sa prend minimum 19$ à 20$
Mais les employeur demande le sec 5 .
C pas prc que ta pas sec 5 que tes moin travaillant .