Les Mauvaises Herbes ont raison des Dragons
Mariane Gaudreau de Cacouna et ses deux partenaires Marie Beaupré et Audrey Woods n'ont pas laissé indifférents les Dragons d'ICI Radio-Canada. Les autrices du bestseller À fleur de pots (vendu à plus de 30 000 copies), reconnues pour le blogue Les Trappeuses, ont quitté le plateau avec une entente en poche.
Face aux Dragons, les trois comparses ont présenté leur boutique physique et en ligne Les Mauvaises Herbes qui met de l’avant la fabrication de cosmétiques et de produits ménagers maison. Et elles ont dit oui à l’offre combinée de Marie-Josée Richer (PRANA) et de Julie Poitras-Saulnier et David Côté (Jus LOOP) de 350 000 $ pour 15 % de l’entreprise.
Déjà la qualité de la présentation et les chiffres d’affaires leur ont valu des éloges de la part des Dragons. «Je pense aussi, au niveau de PRANA et de LOOP, il y a vraiment une communauté. Nous on est dans la bouffe, dans l’alimentation, mais je pense vraiment qu’il y a une synergie au niveau de nos communautés», a mentionné Marie-Josée Richer.
C’est donc mission accomplie pour Mariane Gaudreau, même s’il reste encore du chemin à parcourir. «Ensuite il y a encore un processus. Il faut se rencontrer et nous avons beaucoup de choses à regarder», prévient-elle. Mais pas question de bouder son plaisir. Leur entreprise est un "success-story" et l’entente conclue avec les Dragons est la cerise sur le gâteau.
SUCCÈS
Mariane Gaudreau, Marie Beaupré et Audrey Woods sont les blogueuses derrière Les Trappeuses, un blogue archipopulaire qui rend accessible la fabrication de produits cosmétiques et ménagers maison dans toute la francophonie. «On partage des recettes pour fabriquer des produits cosmétiques ainsi que des produits ménagers, le tout dans une approche globale visant à réduire les achats, les déchets et de la surconsommation en général», explique Mariane Gaudreau.
La popularité du blogue a été si forte, que les trois comparses ont mis de côté leur carrière respective pour se lancer en affaire avec la boutique en ligne Les Mauvaises Herbes. En 2019, à la suite d'une campagne de sociofinancement atteignant 508 % de l’objectif initial, Les Mauvaises Herbes ont pu avoir pignon sur rue à Montréal, sur la St-Hubert. L'entreprise emploie aujourd'hui 27 personnes et projette des ventes pour 4 M$.
Et le nom Les Mauvaises Herbes ? «Les mauvaises herbes, ça pousse partout, c'est accessible et c'est souvent des plantes que nous utilisons pour concevoir des cosmétiques, comme le plantain, le pissenlit, le millepertuis», répond en riant Mariane Gaudreau.
MENTORAT
Les trois femmes d’affaires sont conscientes qu'à ce stade du développement de leur entreprise qui croît à la vitesse grand «V», les conseils d’un mentor sont bienvenus. Les téléspectateurs ont eu droit à un bel exemple lundi soir alors que David Côté leur a vivement conseillé d’opter pour un nouveau nom lorsqu’elles partiront à la conquête du marché anglophone. «Chaque fois que j’ai changé le nom en anglais pour voir, à chaque fois je triplais mes ventes.»
«On cherchait aussi de l'accompagnement. On sait que des Dragons peuvent offrir du coaching et des contacts et c'est ce que nous visons», nous a mentionné Mariane Gaudreau.
1 commentaires
Je suis émerveillée de ce que peut créer l'imaginaire québécois.
Tellement fière de vous.