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Début des travaux de restauration du marais côtier de Saint-André-de-Kamouraska

durée 29 mai 2021 | 06h02
  • Le Comité ZIP du Sud-de-l’Estuaire a démarré depuis quelques jours la seconde saison des travaux de restauration du marais côtier à Saint-André-de-Kamouraska.

    Grâce à une contribution de 410 000 $ obtenue auprès du Fonds pour la restauration côtière de Pêches et Océans Canada, plus de 4 ha d’habitats du poisson seront restaurés.

    Ce projet reçoit l’appui de la municipalité de Saint-André-de-Kamouraska, de la MRC de Kamouraska, des propriétaires privés, de l’organisme de bassins versants de Kamouraska, L’Islet et de Rivière-du-Loup (OBAKIR), de la Première Nation Wolastoqiyik Wahsipekuk, du ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs, de Canards Illimités Canada, ainsi que de l’Université du Québec à Rimouski.

    Plusieurs interventions sont prévues cette année, notamment la relocalisation de 1 050 mètres d’aboiteau vers l’intérieur des terres agricoles pour permettre au marais de recoloniser ces anciennes terres agricoles.

    Ces travaux d’envergure seront accompagnés d’une importante campagne de plantation d’essences végétales typiques de marais ou de prairies, dont 19 000 boutures de saules et 8 000 plants de différentes espèces maritimes tels que la spartine pectinée. Par ailleurs, des efforts soutenus seront à nouveau déployés afin de poursuivre le contrôle de nombreuses colonies de roseaux communs afin de freiner leur propagation de cette plante exotique envahissante.

    Les habitats naturels présents sur les battures de Saint-André-de-Kamouraska sont importants d’un point de vue écologique. On y retrouve plusieurs espèces de poissons à statut particulier comme l’éperlan arc-en-ciel, le bar rayé, l’anguille d’Amérique, l’alose savoureuse et l’esturgeon noir. Il s’agit d’une zone de productivité et de biodiversité très importante pour les espèces qualifiées de fourragères, c’est-à-dire à la base de la chaîne alimentaire de l’estuaire du Saint-Laurent.

    Ces travaux sont le fruit de plusieurs années de concertation entre la MRC de Kamouraska, la municipalité et les 6 propriétaires afin d’obtenir l’adhésion de l’ensemble des acteurs qui sont convaincus du bienfondé de ce projet pour le maintien des activités agricoles et la conservation des milieux humides sensibles.

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