Internet haute vitesse : une victoire pour les MRC de Témiscouata et des Basques
Les préfets des MRC de Témiscouata et des Basques, Guylaine Sirois et Bertin Denis, attendaient de pied ferme cette annonce depuis des années. Québec et le gouvernement fédéral investiront 826 M$ pour brancher 148 000 foyers d’ici septembre 2022. Au Bas-Saint-Laurent, un montant de 64 M$ permettra de fournir Internet haute vitesse à 9 586 foyers.
«On applaudit à tout rompre. On est bien conscient de l’ampleur du travail qu’il reste à faire en partenariat avec les différentes compagnies. Je veux saluer la MRC de Témiscouata qui a fait un travail exhaustif afin de recenser la situation dans chaque foyer de son territoire», a commenté le préfet de la MRC des Basques et président du Collectif régional de développement (CRD) du Bas-Saint-Laurent, Bertin Denis. Selon lui, la pandémie a montré qu’il est possible et facile de travailler à distance, si le service d’Internet haute vitesse est accessible. La MRC des Basques assurera une surveillance pour qu’une couverture complète soit offerte à la population par les compagnies de télécommunications qui seront sélectionnées. «Alléluia, enfin on obtient ce qu’on demande depuis longtemps et le délai dépasse nos espérances», a-t-il complété.
De son côté, la MRC de Témiscouata travaille depuis nombre d’années afin de mieux faire connaitre cette problématique bien présente sur son territoire. «La volonté politique s’est accélérée avec la pandémie. Il y a six mois, je n’aurais jamais cru à une annonce commune des deux paliers de gouvernement concernant l’Internet haute vitesse […] C’est une excellente nouvelle, une annonce majeure que l’on attendait depuis 20 ans. Ceux qui sont gagnants, ce sont les citoyens d’abord», a souligné la préfète de la MRC de Témiscouata, Guylaine Sirois. Déjà, les secteurs où Internet haute vitesse n’est pas disponible sont cartographiés et bien identifiés. Elle se dit encouragée par la signature des contrats et la confirmation écrite des entreprises. Mme Sirois a toutefois l’impression d’avoir manqué des opportunités de développement au cours des derniers mois lorsque des personnes désirant s’installer sur le territoire réalisaient qu’elles n’auraient pas accès à une connexion nécessaire pour le télétravail. C’était, dit-elle, leur deuxième préoccupation après l’hébergement.
Des questions restent toutefois en suspens, notamment l’accès à Internet haute vitesse pour les producteurs acéricoles, qui ont besoin d’un débit minimal de 100 MB/seconde pour la télémétrie. Guylaine Sirois s’engage à travailler afin que le plus d’entreprises possible soient couvertes. «Est-ce que l’arrivée d’Internet haute vitesse signifiera aussi que l’accès à la téléphonie cellulaire sera aussi disponible ? On se croise les doigts afin de pouvoir mener ce dossier en parallèle», conclut-elle.
Des solutions de rechange ont été développées, en attendant que les projets permettant d’y amener Internet haute vitesse débloquent. Des bornes Wi-Fi ont été installées en 2019 dans 11 municipalités où le service n’était pas disponible.
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