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Des évènements historiques du 150e anniversaire de la Sûreté du Québec

durée 12 décembre 2020 | 15h06
  • À l'occasion du 150e anniversaire de la Sûreté du Québec, la ministre de la Culture et des Communications, Nathalie Roy, a désigné comme évènements historiques, en vertu de la Loi sur le patrimoine culturel, la fondation de la Police provinciale de Québec (1870), devenue la Sûreté du Québec, et l'embauche de la première policière au Québec (1975). 

    La Police provinciale de Québec, ancêtre de la Sûreté du Québec, est fondée le 1er mai 1870. La création de cette police constitue un jalon important de la formation des institutions québécoises à la suite de l'entrée en vigueur de l'Acte de l'Amérique du Nord britannique de 1867. Ce premier corps policier qui relève directement du gouvernement du Québec a comme mission de faire respecter la loi dans la capitale et les municipalités qui souhaitent obtenir ses services, de surveiller les édifices gouvernementaux et d'intervenir lors de désordres majeurs, notamment les conflits ouvriers et les émeutes.

    En 1938, la Police de la circulation et la Police des liqueurs sont intégrées à la Police provinciale, qui est dorénavant connue sous le nom de Sûreté provinciale du Québec. Dans la décennie de 1960, ce corps policier se professionnalise. Il est renommé Sûreté du Québec en 1968. 

    De nos jours, cette organisation est vouée au maintien de la paix, de l'ordre et de la sécurité publique, ainsi qu'à la prévention et à la répression du crime. En tant que police nationale, elle sert plusieurs municipalités, coordonne les opérations d'envergure, protège les institutions étatiques et assure la sécurité des réseaux de transport qui relèvent du gouvernement. Figurant parmi les plus anciennes institutions du Québec, la Sûreté du Québec a joué un rôle historique prépondérant que le gouvernement du Québec est heureux de reconnaître.

    PREMIÈRE POLICIÈRE AU QUÉBEC

    Le 17 juin 1975, la Sûreté du Québec procède à l'embauche de la première policière de l'histoire du Québec, Nicole Juteau, qui vient de terminer un stage pratique à l'Institut de police du Québec, à Nicolet. Avant cette embauche, les femmes qui travaillent dans les corps policiers se trouvent dans les bureaux ou les centres de détention pour femmes. Elles n'ont pas le droit de porter d'arme à feu ni ne disposent de pouvoirs d'arrestation. Pour permettre à Nicole Juteau d'être assermentée, la Commission permanente des institutions de l'Assemblée nationale du Québec doit modifier, le 21 aout 1975, le règlement numéro 7 qui réservait jusque-là le métier de policier aux hommes. 

    Le 11 septembre 1975, la policière Juteau est assermentée et devient la première femme investie des mêmes devoirs et pouvoirs que ses homologues masculins. Nicole Juteau travaille pendant 24 ans pour la Sûreté du Québec. 

    Son embauche en 1975, pendant l'Année internationale de la femme et dans le contexte d'ébullition du féminisme, a donné accès aux Québécoises à une carrière qui était seulement destinée aux hommes, en plus de bouleverser la culture policière et l'opinion publique. C'est un fait marquant que le gouvernement du Québec tient à souligner et qui revêt une importance symbolique dans la lutte pour l'égalité des droits entre les femmes et les hommes.

    «Notre patrimoine est constitué de tout ce qui raconte l'histoire des Québécoises et des Québécois, soit des biens et des immeubles, mais également des personnages et des événements qui ont marqué l'évolution de notre société. Je suis honorée de pouvoir désigner ces deux événements historiques marquants que sont la fondation de la Sureté du Québec et l'embauche de la toute première policière du Québec. Ces événements traduisent l'évolution de notre société et nous devons en être fiers», a mentionné Nathalie Roy, ministre de la Culture et des Communications. 

    «La Sûreté du Québec célèbre cette année son 150e anniversaire et je suis très heureuse que ma collègue désigne cet événement comme un moment charnière de notre histoire. Au moment de sa fondation, 65 gendarmes composaient ses rangs, et aujourd'hui, ce sont plus de 5 700 policiers et 2 200 civils qui travaillent dans notre corps de police national et au service de nos citoyens. Nos hommes et nos femmes en uniforme offrent un service exceptionnel, particulièrement en cette période difficile, afin d'assurer la sécurité de nos communautés, et je les remercie du fond du cœur», a pour sa part souligné Geneviève Guilbault, vice-première ministre et ministre de la Sécurité publique.
     

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