Trois bars du centre-ville de Rivière-du-Loup seront fermés le 31 décembre et le 1er janvier
Sage décision diront certaines personnes en temps de pandémie de la COVID-19, les propriétaires de trois bars du centre-ville de Rivière-du-Loup ont fait le choix de fermer leurs établissements le soir du 31 décembre et le lendemain 1er janvier. La région de Rivière-du-Loup est en zone orange ce qui permet à ces bars d’accueillir des clients à l’intérieur tout en respectant les exigences de la Santé publique.
«Nous seront effectivement fermés le 31 décembre et le 1er janvier. Avec les restrictions de la Santé publique, on ne peut pas vendre des boissons alcoolisées après 23 h et nous devons mettre les clients dehors à minuit moins cinq. Ce sont de grosses soirées en temps normal, on veut ainsi éviter que les gens aient des rapprochements», a mentionné Éric Gagné du bar Le Triangle. Le copropriétaire espère que cette décision permettra de rester en zone orange et ainsi d’accueillir leur clientèle à l’intérieur au cours des mois de janvier et février.
Pier-Olivier Ruest du bar La Petite Grenouille partage son point de vue. «Nous avons une capacité de 500 places en temps normal. Mais avec la pandémie, elle est réduite de beaucoup. Ça ne devient pas rentable avec un groupe musical», a noté le copropriétaire. Lui également pense que les clients qui sortiraient du bar un peu avant minuit, comme l’exige la Santé publique, pourraient continuer à fêter dans la rue. «Il y aurait des rassemblements dans la rue et des risques de débordement, ce serait plus difficile pour les policiers» a-t-il ajouté.
Un peu plus bas sur la rue Lafontaine, la Microbrasserie Aux Fous Brassant sera également fermée à compter de 18 h le 31 décembre et le 1er janvier. Éric Viens souhaite aussi un avenir meilleur pour son établissement. «Le fait de demeurer en zone orange nous permet d’avoir des clients à l’intérieur même si la capacité est réduite de 50 %. On est un peu plus chanceux que les autres bars, on a une boutique pour vendre de la bière pour emporter. Nous n’avons pas perdu 50 % de nos revenus», a souligné le copropriétaire.
Le permis industriel dont dispose la microbrasserie lui permet effectivement de vendre ses produits à sa boutique, dans les épiceries et les dépanneurs.
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