Une minute pour dénoncer l’immobilisme des négociations en enseignement
À 16 h 42, une dizaine de membres du Syndicat de l’enseignement du Grand-Portage (SEGP-CSQ) ont mené une opération de visibilité dont le but était de dénoncer l’immobilisme aux tables de négociation. Ils se sont immobilisés pendant une minute, à l’épicerie Maxi de Rivière-du-Loup.
Les membres du SEGP (CSQ), revêtant leur chandail ainsi que leur couvre-visage à l’effigie de la négociation du personnel de l’éducation, portaient sur eux des messages destinés au gouvernement. Ils ont déambulé sur les airs de la nouvelle chanson «Faut que ça change» de la chanteuse Laurence Nerbonne. Cette chanson, créée en collaboration avec la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), rend hommage au personnel de l’éducation, de la santé et de l’enseignement supérieur.
La CSQ et la Fédération des syndicats de l’enseignement se retrouvent présentement en pleine négociation avec le gouvernement Legault pour le renouvèlement des conventions collectives des secteurs public et parapublic. Embourbée depuis un an dans des négociations avec Québec qui n'avancent pas, la Centrale se tourne maintenant vers la culture populaire et des opérations de visibilité pour faire entendre son message.
Le Syndicat de l’enseignement du Grand-Portage (CSQ) représente les quelque 1 150 membres des Centres de services scolaires de Kamouraska–Rivière-du-Loup et du Fleuve-et-des-Lacs. Il compte, parmi ses membres, du personnel enseignant de tous les secteurs : préscolaire, primaire, secondaire, formation professionnelle et formation générale des adultes.
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