Près de 500 chirurgies en attente depuis plus de six mois au CISSS du Bas-Saint-Laurent
L’impact à moyen terme de la première vague de la pandémie de COVID-19 se fait toujours sentir au CISSS du Bas-Saint-Laurent. Présentement, 485 personnes sont en attente d’une chirurgie depuis plus de six mois. La situation s’est toutefois améliorée depuis le mois dernier, en octobre, on comptait 557 chirurgies sur la liste d’attente depuis plus de six mois.
Selon la porte-parole du CISSS du Bas-Saint-Laurent, Ariane Doucet, cette situation est attribuable à la réorganisation des services de chirurgie lors de la première vague de la pandémie et aux éclosions dans les milieux hospitaliers, dont au Centre hospitalier régional du Grand-Portage. À titre comparatif, l’an dernier, le nombre de personnes en attente d’une chirurgie depuis plus de six mois s’élevait à 30.
«On a reporté les chirurgies électives, mais le personnel était disponible pour les urgences», précise Mme Doucet. La semaine dernière, le nombre de salles au bloc opératoire du CHRGP de Rivière-du-Loup a été réduit de 3 à 2, en raison du contexte de la COVID-19 et de la pénurie de personnel.
«On a dédoublé nos équipes en raison des zones chaudes et froides, on ne peut pas faire plus […] On opère toujours dans les cas où une vie est en jeu, ou encore pour les cancers. Les opérations urgentes ou semi-urgentes sont toujours réalisées. Pour les chirurgies électives, ce sont des situations incommodantes, mais qui ne sont pas susceptibles d’être fatales», ajoute Ariane Doucet. Parmi les chirurgies non-urgentes, on retrouve les chirurgies orthopédiques aux genoux et aux hanches, les chirurgies bariatriques, les cataractes, les tunnels carpiens et les hernies, par exemple.
«Le but est de maintenir les services à leur maximum. La fermeture d’une salle au bloc opératoire du CHRGP a entrainé le report de trois chirurgies. C’est possible que les délais d’attente des chirurgies non-urgentes augmentent», complète Mme Doucet.
Le CISSS du Bas-Saint-Laurent estime que la cible à atteindre concernant le nombre de personnes en attente d’une chirurgie depuis plus de six mois est «le moins possible». L’organisation dit présentement travailler en collaboration avec les hôpitaux de proximité pour offrir les services de chirurgie dans les milieux comme Matane ou Amqui. Les deux centres principaux sont situés à Rimouski et Rivière-du-Loup.