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Manon Soucy du Pavillon-de-l’Avenir reçoit la médaille du mérite

durée 6 juillet 2020 | 06h04
  • Info Dimanche
    Par Info Dimanche

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    Au cours de la dernière année scolaire, Manon Soucy, une finissante du programme en santé, assistance et soins infirmiers (SASI) du Centre de formation professionnelle Pavillon-de-l’Avenir, s’est vu décerner la médaille du mérite de l’Ordre des infirmières et des infirmiers auxiliaires du Québec (OIIAQ).

    La jeune femme de Saint-Jean-de-La-Lande s’est mérité cette prestigieuse reconnaissance pour s’être distinguée par son attitude positive, sa volonté de se dépasser et surtout son professionnalisme, tout au long de son parcours scolaire. Quelques mois auparavant, elle avait reçu un certificat de reconnaissance pour s’être illustrée lors de l’examen de l’Ordre, terminant rien de moins que parmi les premières.C’est avec beaucoup de fierté que la mère de deux adolescentes a appris la bonne nouvelle, elle qui travaille actuellement au Centre d’hébergement de Chauffailles de Rivière-du-Loup.

    «Je ne pouvais tout simplement pas le croire. Comme j’avais fini de travailler tard, j’étais dans mon lit quand le téléphone a sonné. C’est là qu’on m’a appris que j’avais obtenu l’une des dix meilleures notes sur quelque 700 candidats. Sur le coup, je me suis dit qu’on me faisait marcher. Puis, j’ai pris conscience que c’était bel et bien vrai. Émue, j’ai pleuré. Puis, en mars, il y a eu la médaille du mérite. La remise devait se faire au Pavillon-de-l’Avenir, mais elle a été annulée à la suite de la pandémie. Le tout s’est fait par la poste. Je ne pensais pas recevoir cet honneur. Si je me suis inscrite au programme en SASI, c’est simplement pour devenir une bonne infirmière auxiliaire. Je désirais plus que tout pouvoir faire une différence autour de moi. Je voulais apporter ma contribution à notre système de santé.»

    UNE FEUILLE DE ROUTE HORS DU COMMUN

    Pour ses enseignantes, madame Soucy a démontré, et ce, tout au long de sa formation, beaucoup de détermination. Parcourant plus de 200 kilomètres par jour pour assister à ses cours, la travailleuse du CISSS du Bas-Saint-Laurent a toujours fait preuve d’assiduité, d’engagement et de beaucoup de passion.

    «C’est vraiment une personne authentique qui se préoccupe des autres. Elle s’est démarquée par sa persévérance, son dévouement aussi. Elle n’a jamais baissé les bras, même dans les moments les plus difficiles. Après tout ce qu’elle a traversé, elle est un modèle de réussite, bien plus, de résilience pour nous tous.»

    De fait, la vie de la récipiendaire de la médaille du mérite a été jalonnée de plusieurs obstacles : un grave accident impliquant son conjoint, puis la maladie qui a touché successivement des membres de sa famille, ce qui l’a amenée à repenser sa vie professionnelle.

    «Inévitablement, je me suis remise en question. À 36 ans, j’avais besoin de me sentir vivante, utile pour les autres. J’avais surtout besoin de me réaliser. À travers ces épreuves, j’ai alors compris que ce que je désirais, c’était de devenir infirmière auxiliaire. Je me sentais à l’aise dans le milieu médical. Je me suis dit que c’était maintenant ou jamais. J’étais chanceuse; mon projet en est devenu un de famille. Mon conjoint et mes filles m’ont encouragée. J’ai été bien accueillie au Pavillon-de-l’Avenir; il y a une belle équipe d’enseignantes. À vrai dire, je n’ai pas vu le temps passé tellement j’adorais ce que je faisais. Jamais je n’ai regretté mon choix. Ce choix, je l’ai fait pour les bonnes raisons. Non, il n’y a pas d’âge pour réaliser ses rêves.»

    UNE PHILOSOPHIE DE VIE À PARTAGER

    Au fil des années, la jeune femme a développé une philosophie de vie qu’elle partage avec les gens dont elle prend soin, tout particulièrement en ces temps de pandémie.

    «À cause de la COVID-19 et du confinement qui en a découlé, les personnes âgées se sont senties plus isolées. Lorsque je me présente dans une chambre, j’ai comme principe de m’investir pleinement dans les gens dont j’ai la responsabilité. Nous sommes là, d’abord et avant tout, pour la personne qui est devant nous. Je me fais un devoir d’être attentive à ses besoins, de la border, de lui témoigner de la tendresse. Cela me permet de vivre de beaux moments, de faire de belles rencontres, notamment avec les familles, et surtout de faire la différence. Cela ne me dérange pas de terminer plus tard. Je ne compte pas mes heures. Être infirmière auxiliaire, c’est, pour moi, une vocation avant d’être un métier», a conclu madame Soucy.

    commentairesCommentaires

    1

    • MP
      Mado Plourde
      temps Il y a 3 ans
      Toutes mes félicitations Manon. Tu mérites pleinement cette prestigieuse reconnaissance. Tu as vécu tellement d'embûches et d'épreuves. A chaque fois, tu as relevé la tête et foncée. Tu es une battante. xx
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