X
Rechercher
Nous joindre
Publicité

Emplois d’été Canada : il sera bientôt trop tard

durée 15 juin 2020 | 06h04
  • Le député de Rimouski-Neigette – Témiscouata – Les Basques, Maxime Blanchette-Joncas, exhorte le gouvernement fédéral à faire diligence pour la divulgation des projets approuvés dans le cadre d’Emplois d’été Canada (EEC). Aujourd’hui à la mi-juin, nombre d’employeurs attendent toujours la confirmation des postes qu’ils ont demandés pour ce programme.

    «Nombre d’entreprises touristiques s’impatientent», rapporte le député de Rimouski-Neigette – Témiscouata – Les Basques. «Ce secteur crucial pour notre grande région ressort très affaibli par la pandémie. Comment peuvent-elles planifier leur saison, déjà lourdement hypothéquée, sans savoir si elles pourront miser sur de la main-d’œuvre essentielle? À cette question, nous ne pouvons répondre à la place de Service Canada, qui gère ce programme et qui a le dernier mot sur les projets choisis.»

    M. Blanchette-Joncas renchérit : «Mon équipe et moi sommes submergés par des appels, courriels et messages de toutes sortes d’organisations qui ont déjà entamé leurs activités estivales, sans savoir s’ils pourront compter sur le soutien de jeunes subventionnés par EEC. Parmi les employeurs potentiels, on retrouve des petites entreprises qui ont grand besoin d’un peu de répit pour se relancer en raison de la crise, par exemple dans le secteur agroalimentaire. Ces gens ne peuvent patienter davantage avant d’obtenir l’heure juste sur leur dossier.»

    Le député Blanchette-Joncas ajoute : «Traditionnellement, les appels de projets débutaient vers la mi-décembre. Cette année, il aura fallu attendre un peu plus d’un mois supplémentaire pour cette étape. D’habitude, l’annonce des projets acceptés survient au début mai. Cette fois, elle a lieu en vagues successives. Nous en sommes à la cinquième et ça ne semble pas terminé. Nous avons également appris que des promoteurs avaient reçu des messages générant une grande confusion inacceptable de la part de Service Canada», déplore le député.

    «À la mi-mars, la pandémie de coronavirus nous a frappés. Nous comprenons que tout cela a pu perturber sérieusement le processus. Cependant, si on veut vraiment atteindre l’objectif de procurer un emploi d’été à des jeunes, au point où nous en sommes, cela devient de moins en moins réaliste. Les employeurs doivent savoir à quoi s’en tenir maintenant!», martèle Maxime Blanchette-Joncas.
     

    commentairesCommentaires

    0

    Publicité

    RECOMMANDÉS POUR VOUS


    Publié à 13h17

    Près de 168 000 $ pour les infrastructures de transports actifs au Bas-Saint-Laurent

    Une aide financière maximale de 168 303 $ a été annoncée le 2 mai par le gouvernement du Québec aux municipalités du Bas-Saint-Laurent afin de favoriser le développement et la consolidation du réseau de la Route verte et des réseaux cyclables régionaux qui s’y greffent. Elle a pour but de soutenir des projets qui encouragent la mobilité active ...

    Publié à 10h05

    Saint-Paul-de-la-Croix maintenant administrée par la Commission municipale du Québec 

    La vague de démissions observée au sein du conseil municipal de Saint-Paul-de-la-Croix, le mois dernier, a forcé la Commission municipale du Québec à intervenir et prendre le relais. Depuis le 26 avril, la CMQ agit comme administratrice provisoire au sein de la Municipalité. Une situation rare qui n’est pourtant pas sans rappeler l’une similaire ...

    Publié à 6h55

    Le Parc du Mont-Saint-Mathieu célèbre son 50e anniversaire

    C'est ce samedi qu'a eu lieu le gala visant à souligner le 50e anniversaire du Parc du Mont-Saint-Mathieu. Pour l'occasion, pas moins de 140 personnes y étaient réunies, dont trois des membres fondateurs, le premier président, Jean Pérodeau, ainsi que Maurice Ouellet et Robert Létourneau. Le centre de ski du Mont-Saint-Mathieu a été fondé en ...