Budget provincial : le Bas-Saint-Laurent s’attend à des investissements
À l’approche du dépôt du 2e budget du gouvernement de la CAQ, prévu pour le 10 mars prochain, la Table régionale des éluEs municipaux du Bas-Saint-Laurent (TREMBSL) tient à rappeler les besoins de la région pour assurer son plein potentiel de développement.
«Absent du premier budget déposé par Éric Girard, ministre des Finances, le prolongement de l’autoroute 20, entre Notre-Dame-des-Neiges et Bic, doit figurer dans le prochain budget et être intégré au Plan québécois des infrastructures 2020-2030, tel que promis par le premier ministre en septembre dernier. C’est un élément crucial pour le développement de notre économie et assurer la sécurité sur notre réseau routier», souligne Michel Lagacé, président de la TREMBSL. «Nous attendons quelque chose de concret dans ce dossier depuis 2011. D’après les chiffres du ministère des Transports, ces travaux pourraient éviter jusqu’à 15 accidents par année. C’est le temps pour le gouvernement québécois de prendre action maintenant», poursuit le préfet de la MRC de Rivière-du-Loup.
Autre dossier chaud, le maintien des services de traversier fiables et de qualité mobilise les élus. «Notre région, tout comme le Québec, s’est bâtie à travers les liens maritimes entre les deux rives du Saint-Laurent. Qu’il s’agisse du service à Rivière-du-Loup, Trois-Pistoles, Rimouski ou Matane, nous demandons au gouvernement du Québec de déployer une vraie stratégie pour non seulement les maintenir, mais aussi les bonifier», explique Bertin Denis, préfet de la MRC Les Basques et membre de la TREMBSL. «Dans le cas de l’Héritage 1, si le gouvernement refuse de nous appuyer, c’est comme si nous perdions une route de 40 km. Pensez-vous que le gouvernement du Québec refuserait d’intervenir si la région de Laval perdait une route de 40 km suite à une catastrophe naturelle? Nous demandons donc au gouvernement de soutenir tous les services de traversier qui sont essentiels au développement du Bas-Saint-Laurent», rappelle M. Denis.
Les élus sont également préoccupés par les besoins de main-d’œuvre sur le territoire. «Nous demandons à Québec de bonifier le crédit d’impôt pour les travailleurs expérimentés. Des mesures supplémentaires pour soutenir l’intégration des immigrants en région sont aussi attendues afin d’augmenter le bassin de travailleurs disponibles pour nos entreprises en plein développement», déclare le maire de Matane, Jérôme Landry.
Le Bas-Saint-Laurent vit également des défis importants en matière de construction de logements sociaux et pour les personnes handicapées. «Nous sollicitons un meilleur soutien financier pour déployer des projets dans nos communautés. Nous voyons des parents de personnes handicapées atteindre un âge vénérable et ayant toujours leurs enfants à la maison. Qui prendra soin de ces personnes? Dans certains cas, on demande aux municipalités des crédits de taxe à 100 % sur 35 ans, pour financer les projets. Il faut une approche concertée avec Québec pour relever ce défi», témoigne Pierre D’Amours, vice-président de la TREMBSL et maire d’Amqui.
«Le prochain budget doit témoigner de la volonté du gouvernement québécois de répondre aux besoins des régions. Ce gouvernement doit poursuivre ses efforts, en concertation avec le milieu et en respectant sa capacité d’investir, pour étendre l’accès à l’Internet haute vitesse et les services de téléphonie cellulaire à l’ensemble des communautés rurales le plus rapidement possible. Il s’est notamment engagé à décentraliser les lieux de décision, en affectant une plus grande partie de la fonction publique dans les régions. Nous sommes toujours en attente de propositions concrètes à cet égard», souligne le président de la TREMBSL, Michel Lagacé. «Dans tous ces dossiers, les élus municipaux offrent leur collaboration au gouvernement pour assurer le développement optimal du Bas-Saint-Laurent, dans un Québec fier et prospère de l’ensemble de ses régions», conclut-il.
2 commentaires
heures quand il compare une traverse qui fonctionne au gré des marées et moins de 6 mois par
année , quand le fleuve est calme... et lui d'affirmer ceci :
explique Bertin Denis, préfet de la MRC Les Basques et membre de la TREMBSL. «Dans le cas de l’Héritage 1, si le gouvernement refuse de nous appuyer, c’est comme si nous perdions une route de 40 km. Pensez-vous que le gouvernement du Québec refuserait d’intervenir si la région de Laval perdait une route de 40 km suite à une catastrophe naturelle?
N'importe quoi !
Et vous vous demandez encore pourquoi tout beigne dans l'huile dans cette MRC ??