«La CAQ a procédé de façon cavalière pour la loi 40» - Edith Samson
L’ex-présidente de la Commission scolaire de Kamouraska – Rivière-du-Loup, Edith Samson, trouve que le gouvernement de la Coalition Avenir Québec (CAQ) a procédé de façon cavalière en abolissant immédiatement les postes de commissaire en même tant que l’adoption sous bâillon du projet de loi 40 dans la nuit de samedi dernier.
«On s’attendait au 29 février pour les postes de commissaire. Pour moi, la loi 40, c’est la première fois qu’un ministre de l’Éducation s’approprie autant de pouvoir», a mentionné Mme Samson. L’ex-présidente a ajouté que cette décision mettait en lumière toute l’importance de la démocratie scolaire. «Nous avions des commissaires élus par la population et redevables à la population, le conseil des commissaires était là pour s’occuper de gouvernance», a-t-elle précisé.
La loi 40 prévoit l’abolition des élections scolaires et la mutation des commissions scolaires en centres de services. À leur tête, on retrouvera des conseils scolaires qui comprendront chacun 15 postes : 5 pourvus par des parents, 5 par des employés et 5 provenant de la société civile. Selon Edith Samson, «il est difficile d’envisager les employés qui agiront comme patron du directeur général le soir alors que ce sera l’inverse le jour. De plus, les parents ont eu des rôles consultatifs plutôt que décisionnels jusqu’à maintenant.»
Mme Samson soutient que ce sera un bâillon qui fera mal puisque beaucoup d’articles de la loi 40, modifiant la Loi sur l’instruction publique relativement à l’organisation et à la gouvernance scolaire, ont été modifiés à la dernière minute.
Edith Samson a souligné que le conseil des commissaires a joué un rôle important dans le milieu; il a été au cœur de nombreuses décisions dont certaines ont mené à la construction du stade de soccer et à la tenue en 2021 des Jeux du Québec. «Actuellement, la Commission scolaire de Kamouraska –Rivière-du-Loup est en attente pour la construction d’une nouvelle école et de gymnases, des dossiers chapeautés par le conseil des commissaires», a-t-elle ajouté.
L’ex-présidente du conseil des commissaires de la Commission scolaire de Kamouraska – Rivière-du-Loup se donne du temps pour réfléchir à ses projets futurs, voire une participation au conseil scolaire. «Pour moi, le mot jamais est à éviter, je suis cependant loin de cette perspective-là», a-t-elle indiqué. Edith Samson a rappelé qu’elle s’est battue contre cette réforme. «Comme citoyenne engagée, je suivrai toujours de près ce qui se passe en éducation. J’ai toujours été très fière des gens de la Commission scolaire et de représenter la population», a-t-elle conclu.
6 commentaires
Vous aviez voté pour qui aux dernières élections pontificales ?
Un contribuable taxé de partout - 2020-02-11 10:40
tu paie une taxe scolaire ou en impot sa revient quand meme à prendre de l argent de tes poches pour financer le système scolaire. Votre histoire de taxe à la consomation très mauvaise idée un enfant de maternelle rirait de ce genre de proposition. Alors vous êtes bien québécois chialez pour chialez mais vous avez el doi
A l'ère du numérique, imaginez les montagnes d'argent et l'effet positif sur l'environnement
avec un enseignement actualisé pour l'année 2020 ?!?
Les jeunes pourraient continuer de socialiser et faire du sport dans les infrastructures municipales selon leur horaires a eux.
Plus de chauffage et de rénovations de bâtisses monstrueuses digne d'une époque des dinausores, alors que l'école serait virtuelle.
Plus de maudits autobus jaunes a subir et pas mal moins de vaches sacrées a entretenir !
Cette réforme n'est qu'un pâle reflet de ce que la nouvelle réalité devrait être...
Et on veut promouvoir les (sports électroniques) quelle connerie !