Pétition en appui aux travailleurs de la Sépaq
Afin de relancer leurs négociations, les travailleurs de la Sépaq, membres du Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec (SFPQ), ont lancé une pétition en appui à leurs revendications. Mise en ligne sur le site de l’Assemblée nationale, elle a comme objectif de démontrer que la population du Québec tient à ses espaces naturels et qu’elle appuie le personnel qui les préserve.
Le SFPQ rappelle que les conventions collectives sont échues depuis le 31 décembre 2018 et que les négociations piétinent. «Le gouvernement Legault demeure inflexible. Il n’offre même pas des augmentations suivant l’inflation, il ne garantit pas le maintien du pouvoir d’achat de nos membres qui sont de bas salariés occupant des emplois précaires», déplore Céline Bonneau présidente régionale du SFPQ.
Par cette pétition, le SFPQ interpelle directement le ministre des Forêts, de la Faune et des Parcs, Pierre Dufour, afin qu’il presse le gouvernement de dénouer rapidement le conflit, et ce, dans le respect des conditions de vie et de travail des employées et des employés de la Sépaq.
«Même si la Sépaq a de la difficulté à recruter et à maintenir la main-d’œuvre nécessaire pour remplir sa mission qui est de préserver les patrimoines naturel et culturel contre l’exploitation forestière, minière et hydroélectrique et de les faire découvrir à la population, elle ne fait rien pour améliorer les conditions de travail de ses employés. Elle justifie d’ailleurs son inaction en affirmant qu’elle a les mains liées par le Conseil du trésor, lequel ne veut pas déroger de son cadre financier», constate Mme Bonneau.
Le SFPQ rappelle que le personnel de la Sépaq œuvre dans les régions du Québec à valoriser les plus beaux espaces naturels du Québec. Il a à cœur la protection des animaux et de l’environnement. «Si nous n’obtenons pas une offre raisonnable de la part du gouvernement, nous serons contraints d’envisager de nouveau le recours à la grève. Ce n’est pas ce que nous souhaitons. D’ici là, nous allons utiliser tous les moyens à notre disposition pour faire avancer la négociation et faire connaitre nos revendications», conclut la présidente régionale du SFPQ.
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Une renarque: la présidente devrait relire la missiob, cela serait un pkus ..