X
Rechercher
Nous joindre
Publicité

Le Bloc québécois veut mettre un terme aux fermetures de dossiers pour des erreurs administratives

durée 20 janvier 2020 | 09h06
  • La députée de Manicouagan, Marilène Gill, et le député de Rimouski-Neigette-Témiscouata-Les Basques, Maxime Blanchette-Joncas, dénoncent les décisions arbitraires prises lors d’erreurs administratives qui entrainent de nombreuses fermetures de dossiers d’immigration.

    « Le ministère fonctionne comme une machine. Parce qu'il manque une signature, parce que des frais ont été acquittés en retard ou encore parce qu’on a oublié de tenir compte d’une pièce présentée par le demandeur, des dossiers sont fermés par les agents d’immigration. Cela signifie que le demandeur doit faire une nouvelle demande, qu’il s'expose à de nouveaux délais d’attente – qui sont déjà hors norme en raison du manque d’agents –, qu’il voit sa situation financière, voire celle de sa famille, devenir précaire, d’autant plus qu’une nouvelle demande suppose des frais supplémentaires, ce qui amène le demandeur à se questionner sérieusement sur sa possibilité de vivre ici. C’est inacceptable! Une erreur involontaire devrait être corrigée sur le champ, et cela, au bénéfice de tous», réclame la députée de Manicouagan Marilène Gill.

    «D’ailleurs, si les fermetures de dossiers et les délais qu’ils occasionnent ont des conséquences néfastes sur les gens qui souhaitent s’installer dans nos communautés, elles en ont aussi sur nos régions. Nos entreprises sont déjà éprouvées par le manque de main-d’œuvre, spécialisée ou rare, qui souvent met en péril leurs activités. Le ministère doit rapidement changer ses pratiques afin que ces situations déplorables, qui continuent pourtant de se multiplier –nos bureaux de circonscription en sont les témoins quotidiens – soient enfin chose du passé. Nous interpelons donc le ministre Mendicino, car nos communautés sont accueillantes nous voulons les soutenir dans leur développement», complète Maxime Blanchette-Joncas.

    Les deux députés du Bloc québécois souhaitent que les agents contactent rapidement les demandeurs afin de les informer dans le cas d’une erreur ou d’un document manquant dans un dossier pour qu'ils puissent corriger la situation ou encore, si l’erreur est celle d’un agent, qu’il puisse la corriger lui-même. Ils souhaitent que le ministre de l’Immigration des Réfugiés et de la Citoyenneté Marco Mendecino donne la consigne aux agents du ministère de ne plus fermer de dossiers pour des raisons purement administratives.

     

     

    commentairesCommentaires

    0

    Publicité

    RECOMMANDÉS POUR VOUS


    Publié à 6h53

    Le statu quo ne doit pas être une option, selon Denis Marcoux

    Le maire de Saint-Simon-de-Rimouski, Denis Marcoux, croit que l’avenir de la MRC des Basques passe par une restructuration importante de l’organisation territoriale municipale. Une mise à jour majeure qui nécessite une réflexion approfondie sur de potentiels regroupements municipaux et le partage de services. «Le statu quo, c’est zéro», ...

    Publié à 6h43

    Lancement du prix de mérite écoresponsabilité

    En partenariat avec la Coopérative de développement régional du Québec - Bas-Saint-Laurent, Économie sociale Bas-Saint-Laurent, a lancé le 24 avril le concours prix de mérite écoresponsabilité auprès des entreprises d’économie sociale du Bas-Saint-Laurent. Ce prix vise à souligner les bonnes actions d'écoresponsabilité et de développement durable ...

    28 avril 2024 | 9h27

    Encore plus de futurs médecins en formation au Bas-Saint-Laurent

    Le CISSS du Bas-Saint-Laurent et la Faculté de médecine de l’Université Laval annoncent que deux étudiants poursuivent actuellement leur externat longitudinal intégré (ELI) dans la région.  Ces deux externes en médecine complèteront à la fin du mois de mai un séjour de 20 semaines (8 janvier au 26 mai 2024) à l’Hôpital d’Amqui. Auparavant, ils en ...