Le Bloc québécois veut mettre un terme aux fermetures de dossiers pour des erreurs administratives
La députée de Manicouagan, Marilène Gill, et le député de Rimouski-Neigette-Témiscouata-Les Basques, Maxime Blanchette-Joncas, dénoncent les décisions arbitraires prises lors d’erreurs administratives qui entrainent de nombreuses fermetures de dossiers d’immigration.
« Le ministère fonctionne comme une machine. Parce qu'il manque une signature, parce que des frais ont été acquittés en retard ou encore parce qu’on a oublié de tenir compte d’une pièce présentée par le demandeur, des dossiers sont fermés par les agents d’immigration. Cela signifie que le demandeur doit faire une nouvelle demande, qu’il s'expose à de nouveaux délais d’attente – qui sont déjà hors norme en raison du manque d’agents –, qu’il voit sa situation financière, voire celle de sa famille, devenir précaire, d’autant plus qu’une nouvelle demande suppose des frais supplémentaires, ce qui amène le demandeur à se questionner sérieusement sur sa possibilité de vivre ici. C’est inacceptable! Une erreur involontaire devrait être corrigée sur le champ, et cela, au bénéfice de tous», réclame la députée de Manicouagan Marilène Gill.
«D’ailleurs, si les fermetures de dossiers et les délais qu’ils occasionnent ont des conséquences néfastes sur les gens qui souhaitent s’installer dans nos communautés, elles en ont aussi sur nos régions. Nos entreprises sont déjà éprouvées par le manque de main-d’œuvre, spécialisée ou rare, qui souvent met en péril leurs activités. Le ministère doit rapidement changer ses pratiques afin que ces situations déplorables, qui continuent pourtant de se multiplier –nos bureaux de circonscription en sont les témoins quotidiens – soient enfin chose du passé. Nous interpelons donc le ministre Mendicino, car nos communautés sont accueillantes nous voulons les soutenir dans leur développement», complète Maxime Blanchette-Joncas.
Les deux députés du Bloc québécois souhaitent que les agents contactent rapidement les demandeurs afin de les informer dans le cas d’une erreur ou d’un document manquant dans un dossier pour qu'ils puissent corriger la situation ou encore, si l’erreur est celle d’un agent, qu’il puisse la corriger lui-même. Ils souhaitent que le ministre de l’Immigration des Réfugiés et de la Citoyenneté Marco Mendecino donne la consigne aux agents du ministère de ne plus fermer de dossiers pour des raisons purement administratives.