Manque de places en CPE : environ 250 à Rivière-du-Loup
Il y a quelques semaines, le conseil municipal et le CPE de Rivière-du-Loup estimaient qu’il manquerait environ 400 places afin de répondre aux besoins des familles. À la suite d’une rencontre avec le ministre de la Famille, Mathieu Lacombe, ce nombre est maintenant de 250 places.
«On devient avec des demandes en garderies qui sont plus importantes que les chiffres (du ministère) le démontraient. Et ça je pense que tout le monde en a pris conscience et on va travailler à présenter des projets et on va avancer. (…) On a fait la validation de nos chiffres, nous on serait aux alentours de 250 et eux (le ministère) à 165. Il y a un écart d’à peu près une centaine de places», a mentionné la mairesse Sylvie Vignet.
Cette fluctuation s’explique en partie parce que des parents étaient inscrits à deux endroits à la fois. «Ça va être porté à augmenter parce qu’il y a des enfants aussi qui s’en viennent, une centaine, des naissances qui vont devoir être considérées. On ne sera pas loin du chiffre de 400. (…) Il y a vraiment un besoin réel», a ajouté Mme Vignet, très satisfaite de cette rencontre avec le ministre à Rivière-du-Loup. Ça prend deux ans pour réaliser un projet, certains ont toutefois déjà été déposés ce qui fait espérer Sylvie Vignet de dénouements plus rapides maintenant que la région est considérée problématique.
«On a eu une super bonne journée de discussions avec les partenaires. J’ai rencontré des gens du milieu des services de garde éducatif, de COSMOSS, de la municipalité et je suis conscient d’abord qu’il y a un déficit de places ici. On s’est engagé à régler ce problème évidemment, avec Denis (Tardif, député de Rivière-du-Loup - Témiscouata). Je suis conscient aussi que certains détails quant au calcul peuvent soulever des questions dans la communauté», a mentionné le ministre Mathieu Lacombe.
Il s’est dit heureux des discussions tenues en sol louperivois pour tenter de trouver des pistes de solutions. «Rivière-du-Loup a des particularités très précises, et nous, au ministère de la Famille on est très disposé à travailler avec eux pour améliorer le bilan», a souligné M. Lacombe. En octobre dernier, un projet a été accepté dans la MRC de Rivière-du-Loup, 25 nouvelles places (Saint-Arsène). Puisque construire un CPE prend un délai de deux ans, le ministre voit à très court terme la possibilité de trouver des gens dans la communauté qui voudraient offrir de la garde à domicile, en milieu familial. «Une partie de la solution à très court terme peut venir de la communauté» a-t-il indiqué.
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