Horaire de factions: « Le dossier n’est pas clos» - Denis Tardif
«Il n’est pas question de baisser les bras dans le dossier des horaires de factions dans ma circonscription», telle est la position de Denis Tardif, député de Rivière-du-Loup-Témiscouata, suite à l’annonce par la ministre de la Santé et des Services sociaux de la transformation d’horaires de faction et de l’ajout d’ambulances dans cinq régions du Québec le 1er novembre.
« Je ne considère pas que ce dossier est fermé. Je vais continuer mes démarches auprès du ministère», soutient M. Tardif.
Selon le député, actuellement, les zones ambulancières du Témiscouata et des Basques ne se qualifient pas pour une transformation, puisqu’elles n’atteignent pas les critères-objectifs du ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS). Toutefois, ce dernier rappelle que les données objectives sont analysées régulièrement par le MSSS pour s’assurer que les services ambulanciers répondent aux besoins cliniques.
Les horaires de faction font en sorte que les paramédics sont disponibles 24 heures sur 24 sur une période de sept jours consécutifs, ceux-ci peuvent attendre les appels d’urgence à leur domicile ou à la caserne.
Dans les Basques, le groupe ambulancier CAMBI a proposé un projet-pilote de paramédics communautaires qui valoriserait la profession et stabiliserait les emplois. «Je ne peux entrer dans les détails puisque le projet doit recevoir différentes approbations. Je suis ce dossier innovateur de très près», a précisé le Denis Tardif.