Le Bas-Saint-Laurent consulté pour le Plan d’électrification et de changements climatiques
La ministre responsable de la région du Bas-Saint-Laurent, Marie-Eve Proulx et le ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles, Jonatan Julien ont rencontré des gens d’affaires, représentants d’organismes et élus municipaux de Rivière-du-Loup ce 10 septembre pour l’élaboration du Plan d’électrification et de changements climatiques.
Près d’une vingtaine de personnes ont présenté des projets aux élus et fait part des spécificités de la région du Bas-Saint-Laurent. «On pense que l’initiative et l’innovation en région vont nous permettre d’atteindre nos cibles audacieuses de réduction de 37,5 % des gaz à effet de serre d’ici 2030. Nous comme gouvernement, on peut agir comme levier et on voulait entendre les doléances et les suggestions des gens pour les supporter dans ce projet commun de réduction des GES», explique le ministre Jonatan Julien. Ce dernier s’est dit très satisfait de cette rencontre.
D’après la ministre Marie-Eve Proulx, le Bas-Saint-Laurent se positionne bien dans le cadre de l’élaboration de ce plan, en raison des nombreuses innovations qui y sont réalisées. «J’ai trouvé fort pertinent tous les propos par rapport à l’agriculture. On a une expertise dans la région et on a besoin d’innover dans ce secteur parce qu’il fait partie de l’augmentation des GES (…) Il y a une expertise ici pour transformer les produits à base de pétrole en produits à base plus naturelle, comme le chanvre, comme des colles à partir de champignons», image Marie-Eve Proulx.
Le Plan d’électrification et de changements climatiques sortira d’action sortira au début de l’année 2020. «Il faut que le plan qui soit déposé soit parfaitement cohérent avec ce qu’on aura reçu comme explications et interventions dans les différentes régions du Québec», complète le ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles, Jonatan Julien. Concernant l’électrification des transports, le gouvernement prévoit le déploiement massif de 1 600 bornes à travers la province au cours des prochaines années. Un plan d’action doit également être élaboré, cette fois pour s’attaquer à la problématique d’érosion des berges, dans les milieux riverains qui sont sujets aux aléas climatiques.