Sépaq: les syndiqués rejettent l'entente de principe
On croyait le dossier pratiquement réglé, mais voilà que les employés syndiqués de la Société des établissements de plein air (Sépaq) ont jeté un pavé dans la marre. Ces derniers ont rejeté l'entente de principe intervenue en juillet et qui avait permis de sauver la saison estivale de nombreux vacanciers.
Cette entente, pourtant jugée satisfaisante par le Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec (SFPQ), a été rejetée dans une proportion de 60 %. Rappelons qu'une grève partielle avait été déclenchée le 17 juillet. La menace d'une grève généralisée pendant les semaines de vacances de la construction avait fait craindre le pire.
La Sépaq s’est dite désappointée. «Nous sommes déçus par le résultat des votes. Malgré cela, nous allons déployer tous les efforts nécessaires pour comprendre les points d'achoppement et trouver une voie de passage. Nous souhaitons en arriver à un règlement négocié avec nos employés aussi rapidement que possible», a mentionné le président-directeur général de la Sépaq, Jacques Caron.
Le gouvernement qui n'a pas caché sa déception, a pris acte du résultat et s'est engagé à collaborer avec la Sépaq et le conciliateur dans la reprise du dialogue afin de poursuivre les efforts nécessaires pour en arriver à une entente.
Les augmentations de salaire et les questions normatives sont au coeur du rejet de l'entente. «Après la reprise des négociations, nous évaluerons si un réaménagement de l'entente à l'intérieur de ce cadre est possible», a souligné
le ministre responsable de l'Administration gouvernementale et président du Conseil du trésor, Christian Dubé.