La Maison d’Amable à Rivière-Bleue : un beau projet social
Ce mercredi 4 septembre à 19 h, les citoyens de Rivière-Bleue sont conviés à une rencontre d’information et de consultation sur un beau projet de développement économique et social, soit la mise en valeur de la Maison d’Amable, prénom du propriétaire du premier magasin général au Pied-du-Lac.
Située non loin de la Chapelle au Pied-du-Lac, un autre projet auquel Ruth Lepage est impliquée depuis trois ans, l’ancienne maison St-Pierre (Amable) et Bégin (Roland - durant 40 ans), est inoccupée depuis huit ans. La Maison d’Amable pourrait être ouverte pendant trois saisons et avoir quelques vocations, dont un dépanneur aux allures de magasin général, un gîte pour touristes et un café-terrasse, trois volets qui seraient vraisemblablement concrétisés en 2020. Pour 2021, l’organisme à but non lucratif (OBNL) qui piloterait le projet, pourrait envisager l’ajout d’un centre d’interprétation sur l’histoire des moulins à bois du lac Long et de Rivière-Bleue de même qu’une crèmerie. La Maison d’Amable aurait aussi le potentiel pour devenir un mini centre de réintégration socioprofessionnelle.
La rencontre du 4 septembre à la Chapelle au Pied-du-Lac, initiée par Mme Lepage en collaboration avec la Corporation de développement du Témiscouata (CODET), sera l’occasion de jeter les bases du projet. Construite en 1923, la Maison d’Amable contient 15 pièces et deux remises annexées à la bâtisse principale sur quatre étages, avec aussi un garage.
Ruth Lepage en est la propriétaire depuis le 30 juillet dernier, à la suite du transfert de la propriété par le ministère du Revenu (suite à l’abandon de la succession) pour le prix d’achat de 14 000 $. «Je souhaite une mobilisation autour de ce projet, qu’un OBNL devienne propriétaire de la propriété. De plus, les profits serviraient à des organismes à vocations culturelle, sociale, touristique ou écologique, dont la Chapelle au Pied-du-Lac et le sentier du Bootlegger», a précisé Mme Lepage.
«Mais il y a une condition, que les gens s’impliquent. Une évaluation sommaire établit des travaux à réaliser pour environ 75 000 $. Il y a la possibilité d’avoir de l’aide financière», a-t-elle ajouté. Ruth Lepage a expliqué que d’autres conditions permettront à la corporation d’aller de l’avant : une somme de 35 000 $ (prêt sans intérêt), la réalisation de travaux en commandites et une implication bénévole sur le conseil d’administration et sur les différents volets du projet. «Concernant l’argent, j’ai déjà un montant de 6000 $ en engagements», a conclu Mme Lepage qui souhaite donc un bel intérêt envers ce projet lors de la rencontre de mercredi soir. À suivre…
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