Deux policières patrouillent à cheval dans Rivière-du-Loup
Le mercredi 28 aout, deux policières attiraient beaucoup l’attention dans les rues de Rivière-du-Loup. Elles effectuaient une patrouille régulière à cheval, par moments arrêtées sur un coin de rue pour intervenir au besoin. On le sait, les animaux attirent les gens, les policières répondaient donc avec plaisir aux questions des passants.
«Nous étions lundi à Rimouski, mardi à Matane et aujourd’hui à Rivière-du-Loup, demain ce sera congé pour les chevaux», a expliqué Emmanuelle Groleau, sergente instructrice chef de l’équipe équestre de la Sûreté du Québec. La province est divisée en quatre grands districts et chacun peut compter sur deux chevaux. L’équipe équestre comprend au total 22 cavaliers dont trois à temps plein.
La sergente Groleau, sur sa monture Maniwaki, était accompagnée de la policière Françoise Viau sur son cheval Moka. «Quand nous intervenons dans un carrefour routier plus achalandé, nous sommes appuyées par un véhicule de la SQ», a précisé la cavalière.
Outre la mission de patrouille régulière, l’équipe équestre peut participer à des missions de protection, de philanthropie (de façon bénévole) comme une course aux flambeaux pour des enfants handicapés et de la recherche de personnes disparues en forêt. «Le cheval est très utile pour la recherche en forêt, il ne fait pas beaucoup de bruit comparativement au VTT. Nous avons participé à cinq interventions en ce sens cette année», a mentionné la sergente Emmanuelle Groleau.
«Le cheval est un atout communautaire, un vecteur de communication», a également souligné Mme Groleau. Au coin des rues Joly et Hôtel-de-Ville, en bordure de route sur le terrain de l’école située à proximité, plusieurs personnes s’arrêtaient un moment pour admirer les chevaux et parler avec les policières.