Un Fonds régional d’investissement en économie sociale
Économie sociale Bas-Saint-Laurent (ÉSBSL) a lancé le Fonds régional d’investissement en économie sociale (FRIÉS), mis en place pour soutenir, par de l’aide financière directe et non remboursable, des projets d’organismes sans but lucratif et de coopératives membres d’ÉSBSL.
Ce fonds a été constitué grâce à une mise de fonds de plus de 100 000 $ d’ÉSBSL faite grâce à une somme reçue lors de l’abolition en 2016 de la Conférence régionale des ÉluEs du Bas-Saint-Laurent. Par la suite, ÉSBSL a obtenu une subvention de 375 500 $ du Fonds d’appui au rayonnement des régions (FARR), un programme administré par le ministère des Affaires municipales et de l’Habitation (MAMH).
La première «cuvée» du FRIÉS est donc dotée de près de 500 000 $ et elle soutiendra des projets durant trois ans. ÉSBSL fera bien sûr tous les efforts pour que ce fonds soit pérennisé. Déjà, des démarches ont été amorcées pour que d’autres bailleurs de fonds contribuent au Fonds régional d’investissement en économie sociale.
Le FRIÉS est constitué de cinq volets : Pré-démarrage, Démarrage, Initiatives ponctuelles et projets spéciaux, commandites et campagnes de financement et Développement, expansion, consolidation ou redressement, ce cinquième volet représentant le plus important du FRIÉS.
Les projets reçus sont analysés par un comité de gestion formé de représentant-es d’entreprises d’économie sociale, d’organismes locaux de développement et de représentant-es des directions régionales des ministères concernés, soit le MAMH et le ministère de l’Économie et de l’Innovation (MEI). Il n’y a pas de date limite pour le dépôt des projets.
Le FRIÉS soutiendra des entreprises implantées dans les huit MRC du Bas-Saint-Laurent, ce qui profitera aux usagers, clientèles, gestionnaires et employés dans l’ensemble du territoire bas-laurentien.
Dans le Bas-Saint-Laurent, l’économie sociale, c’est plus de 300 entreprises collectives qui génèrent une activité économique annuelle de 700 millions $ et 130 millions $ en salaires pour 3 000 emplois à temps plein et 2 600 à temps partiel.