Un beau moment à la cabane à sucre
Le samedi 6 avril dernier, plusieurs membres du Club des 50 ans et plus de L’Isle-Verte avaient rendez-vous à l’Érablière Saindon sur le Chemin du Coteau des Érables pour le diner et pour se sucrer le bec avec de la tire sur la neige. «C’est la troisième année que nous organisons cette sortie, les gens aiment ça venir à la cabane à sucre», a mentionné Robert Ouellet, président du Club.
Plus d’une vingtaine de personnes ont répondu à l’invitation de M. Ouellet. «Ça fait sortir les gens de chez-eux», a-t-il noté. Le regroupement de personnes de 50 ans et plus compte environ 80 membres. «Je viens pour me sucrer le bec, avec le club à tous les ans et de trois à quatre fois par année ailleurs également. Le menu de la cabane à sucre, c’est dur à faire à la maison», a pour sa part indiqué Réginald Pelletier, administrateur du Club.
«Ça faisait 56 ans que je n’étais pas venue à la cabane à sucre. J’avais des amis qui venaient, ça nous fait rajeunir», a confié Irène Robitaille. Marie Lavoie est une habituée de ces sorties. «Je viens pour le repas, la tire et le social, on fait une partie de cartes après», a souligné la dame. Pour Jean-Guy Pelletier, vice-président du Club, cette visite à l’Érablière Saindon avait une signification particulière. «Auparavant, elle appartenait à un de mes oncles, Raymond Lemieux. Ça faisait un bout de temps que je voulais revoir la cabane à sucre, jeune je venais souvent», a mentionné l’homme.
SAISON 2019
L’Érablière Saindon de L’Isle-Verte est opérée depuis quelques années par la famille Saindon, quatre sœurs et deux frères qui se font un plaisir d’accueillir des gens pour leur servir un diner traditionnel de cabane à sucre et aux environs de 14 h de la tire sur la neige et du sucre chaud, de quoi rassasier les plus petits comme les plus grands. Les personnes peuvent également réserver seulement pour la partie de sucre en après-midi.
Info Dimanche a profité de l’occasion pour questionner Daniel Saindon sur la saison 2019. «Nous sommes en retard sur les autres années et c’est partout pareil. Nous avons bouilli de l’eau d’érable trois fois jusqu’à maintenant (le 6 avril), c’est moins que l’an dernier», a mentionné M. Saindon.
Espérons pour tous les acériculteurs du Bas-Saint-Laurent que Dame Nature collaborera davantage d’ici la fin de la saison des sucres, une période de production qui dure généralement de trois à quatre semaines. En 2018, ce fut catastrophique pour un grand nombre d’entre eux. Les conditions idéales de température pour favoriser de bonnes coulées régulières d’eau d’érable sont de 5 degrés Celsius le jour et moins 5 degrés Celsius la nuit.