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Aide médicale à mourir : une dizaine de demandes au Bas-Saint-Laurent

durée 20 mars 2017 | 06h02
  • Marc-Antoine Paquin
    Par Marc-Antoine Paquin

    Journaliste

    Le Centre intégré de santé et des services sociaux (CISSS) du Bas-Saint-Laurent a répondu à une dizaine de demandes d’aide médicale à mourir en 2016, selon les chiffres publiés récemment.  Celles-ci, à l’instar des centaines reçues au Québec, rappellent que les soins répondent à un besoin.

    Ainsi, entre le 10 décembre 2015 et le 10 décembre 2016, 14 demandes d’aide médicale à mourir ont été formulées sur tout le territoire bas-laurentien. De celles-ci, 9 ont trouvé une réponse positive et les patients ont reçu les soins requis.

    «Les cinq autres demandes effectuées n’ont pas été retenues, puisqu’elles ne respectaient pas les critères précis de la Loi ou parce que les patients sont décédés avant de recevoir les soins», explique Brigitte Fraser, directrice des soins infirmiers au CISSS du Bas-Saint-Laurent.

    Notons que le CISSS ne pouvait pas fournir les données selon les territoires. 

    EXPÉRIENCES POSITIVES

    Selon Mme Fraser, les expériences vécues dans la région ont été dans l’ensemble positives. «Les familles en parlent, ce sont de belles histoires. Avec les publicités et les expériences vécues, les gens se sentent davantage informés et plus en confiance.»

    Le bouche à oreille et la certaine popularité grandissante du processus à l’échelle provinciale ont aussi un impact certain au Bas-Saint-Laurent. Depuis les Fêtes, le CISSS a constaté une hausse des demandes.

    «L’aide médicale à mourir répond à un besoin dans la mesure où c’est un choix éclairé, appuyé, qui permet de soulager une personne de ses souffrances mentales et physiques», a ajouté Brigitte Fraser.

    Le 14 mars, Radio-Canada a révélé que 468 personnes ont formulé une demande d’aide médicale à mourir, sur cette même période en 2016, au Québec. Un peu moins de 300 ont finalement pu recevoir les soins.

    En province, les CISSS de l’Abitibi-Témiscamingue (4), de la Côte-Nord (2), de la Gaspésie (2) et des Îles (0) ont reçu moins de demandes que le CISSS du Bas-Saint-Laurent. La grande majorité a été formulée dans les grands centres.

    SOINS PALLIATIFS

    Il faut aussi faire preuve de prudence. Aucun lien ne doit être fait entre le nombre de demandes d’aide médicale à mourir formulées et la qualité des soins palliatifs, assure Mme Fraser. Elle rappelle du même souffle que le CISSS souhaite intensifier le nombre de soins à domicile pour les personnes en fin de vie.

    Depuis l’instauration de la Loi, il est arrivé qu’un médecin refuse, pour une raison ou une autre, de ne pas offrir le service. Dans le même ordre d’idées, la Maison Desjardins des soins palliatifs du KRTB ne propose pas l’aide médicale à mourir, mais travaille en collaboration avec le CHRGP en cas de demandes. Le CISSS du Bas-Saint-Laurent a l’obligation de trouver un médecin pour répondre aux besoins des patients. 

     

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