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L’eau, le sirop et l’emploi

durée 19 janvier 2017 | 06h52
  • Mario Pelletier
    Par Mario Pelletier

    Journaliste

    L’eau d’érable est une source d’espoir importante dans la région. D’abord pour les acériculteurs qui la transforment en un délicieux sirop et pour les travailleurs qui y voient un avenir prometteur leur permettant d’occuper un emploi dans leur coin de pays. Les 11 et 12 janvier, Service Accès-Emploi a convié chercheurs d’emploi et employeurs à la sixième édition du Café de l’emploi en acériculture.

    L’évènement a été présenté à deux endroits. Au Témiscouata le mercredi, le rendez-vous a été donné au Centre de formation professionnelle en production acéricole de la Commission scolaire du Fleuve-et-des-Lacs à Pohénégamook. Dix-sept visiteurs ont pu y consulter 36 offres d’emploi. Deux employeurs étaient sur place pour leur parler de ce secteur, soit Luc Beaulieu et Vallier Robert. Francine Caron, formatrice en acériculture leur a également démontré les avantages d’obtenir une formation de travailleur acéricole.

    Le lendemain, les organisatrices du Café de l’emploi en acériculture, Emmanuelle Rivard et Déa Cyr de Service Accès-Emploi, étaient au Centre multifonctions de Sainte-Rita pour l’après-midi consacré au territoire de la MRC des Basques. Les 36 postes offerts ont à nouveau été affichés pour être consultés par les 26 personnes présentes. Là également, elles ont pu discuter avec deux employeurs, Monia Landry et Geneviève Bernier. Outre Mme Caron, l’autre conférencier présent à Sainte-Rita était Vincent More, copropriétaire de l’entreprise Nokomis de Trois-Pistoles.

    NOKOMIS

    La légende amérindienne veut que Nokomis, héroïne personnifiant la Terre, ait été la première à recueillir la sève des érables... Nokomis, c’est aussi une entreprise située à Trois-Pistoles, créée par trois producteurs de sirop d’érable passionnés de leur métier, qui offre une gamme complète de produits d’érable biologiques et traditionnels de grande qualité sur les marchés de l’exportation.

    Vincent More, originaire de France et copropriétaire, a présenté son entreprise qui a débuté ses activités il y a 12 ans. «Nous achetons la récolte de 80 producteurs de la région, 5 000 barils, pour ensuite filtrer le sirop et l’embouteiller. Nos clients sont des importateurs qui livrent dans 20 pays en Europe, en Amérique du Sud et en Asie. Nos produits se retrouvent au détail dans des supermarchés, chez des restaurateurs et en vrac pour l’industrie. Nous vendons aussi des gelées, des bonbons et des sucres que nous faisons préparer en sous-traitance», a expliqué M. More.

    L’entreprise de transformation et d’exportation acéricole de Trois-Pistoles compte une dizaine d’employés. Tous ses produits sont destinés à l’exportation. Vincent More a également mentionné que Nokomis vient de mettre en place une usine de transformation qui sera opérationnelle dans quelques jours.

    FORMATION EN ACÉRICULTURE

    Pour sa part, Francine Caron a expliqué le contenu de la formation offerte par le Centre de formation professionnelle en production acéricole de la Commission scolaire du Fleuve-et-des-Lacs. «J’ai cinq étudiants à temps plein à Pohénégamook. J’en aurais 20 et ils seraient tous placés. Je ne fournis pas à former des travailleurs en acériculture», a souligné Mme Caron. Il faut préciser que si la formation à temps plein dans les installations de la Commission scolaire semble moins populaire, celle à distance avec ses 73 étudiants répartis sur un vaste territoire connait un engouement certain.

    La formatrice a aussi abordé la rémunération des travailleurs en acériculture. L’ouvrier acéricole peut obtenir un salaire se situant entre 15 et 18 dollars de l’heure. Pour celui qui obtient plus de responsabilités, il prend en charge les opérations et devient pour ainsi dire le bras droit du producteur, sa rémunération sera généralement de 18 à 25 $ de l’heure. «L’acériculture au Témiscouata et dans la MRC des Basques, c’est un moteur économique important», a conclu Mme Caron.

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