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Congédié en 2012, Jean-Yves Guérette poursuit sa bataille

durée 25 août 2016 | 15h30
  • Mario Pelletier
    Par Mario Pelletier

    Journaliste

    Congédié en 2012 par la Commission scolaire de Kamouraska-Rivière-du-Loup, Jean-Yves Guérette de Saint-Antonin poursuit sa bataille et réclame une somme de plus de 400 000 $. On lui reproche d’avoir mal corrigé des examens.

    Dans un premier temps, l’ex-enseignant du Département de soudage-montage au Centre de formation professionnel Pavillon-de-l’Avenir s’est tourné vers son syndicat qui a refusé de le représenter par la suite. M. Guérette s’est alors adressé à la Commission des relations du travail (aujourd’hui le Tribunal administratif du travail) en portant plainte contre le Syndicat de l’enseignement du Grand-Portage. Il a reçu un jugement défavorable en 2013 et un autre négatif en révision six mois plus tard.

    «Je n’ai pas perdu sur le fond», a mentionné M. Guérette à qui on reprochait au départ d’avoir falsifié une quarantaine d’examens. «C’est possible que j’ai commis quelques erreurs, la Commission scolaire a admis devant le tribunal qu’il restait six examens», a-t-il noté.

    Jean-Yves Guérette a porté sa cause en Cour supérieure en 2015, cette fois pour réclamer une somme de 445 000 $ en dommages. La Cour supérieure a jugé qu’elle n’avait pas compétence pour entendre le recours entrepris par M. Guérette. La Cour d’appel, le plus haut tribunal du Québec, a également rejeté la demande de l’ex-enseignant au début du mois de juillet.

    Jean-Yves Guérette continue sa bataille : «J’ai 60 jours pour faire une demande en Cour suprême.» Il se défend seul prétextant qu’il n’a pas trouvé d’avocat à Rivière-du-Loup pour le représenter. «Mon revenu actuel est de 814 $ par mois, alors engager un avocat de l’extérieur, ce sont des frais trop élevés pour moi», a-t-il ajouté. Outre la possibilité de porter son dossier en Cour suprême, Jean-Yves Guérette entend manifester devant les bureaux de la Commission scolaire de Kamouraska-Rivière-du-Loup et des installations du Centre de formation professionnel Pavillon-de-l’Avenir.

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