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Des organismes rencontrés pour la sauvegarde du PABA

durée 27 janvier 2016 | 14h53
  • Andréanne Lebel
    Par Andréanne Lebel

    journaliste

    Trois-Pistoles – Un acquéreur potentiel pour le Parc de l’aventure basque en Amérique (PABA) a été rencontré par la Caisse populaire de l’Héritage des Basques de Trois-Pistoles le 21 janvier.

    «On veut, dans un monde idéal, conserver la vocation récréotouristique de l’établissement. Faute d’acheteur, il faudrait procéder à la vente pure et simple du bâtiment», a commenté le directeur de la Caisse, Roberto Dionne. Ce dernier estime que la rencontre a été très positive, mais il reste encore du chemin à faire avant d’en venir à une solution. En attendant, les actifs seront conservés de manière intacte.

    Des opérations de maillage et de métissage entre la mission antérieure du Parc de l’aventure basque en Amérique et celle de l’acquéreur potentiel seraient possibles. Des démarches ont été menées par la Ville auprès de l’Association chasse et pêche, le Club de pelote basque, la Coopérative Kayak des Iles afin de voir leur intérêt à poursuivre leurs activités au PABA.

    Le maire de Trois-Pistoles, Jean-Pierre Rioux, a affirmé que la Ville était prête à investir 20 000$ par année pour l’opération du PABA, par le biais de l’entente culturelle avec l’organisme. «On a fait le tour de tout ce monde-là, on se donne quelques semaines pour avoir un retour de la part de ces groupes et travailler ensemble», a-t-il expliqué. La partie muséale de l’organisme devrait cependant être maintenue.

    PATRIMOINE TOURISTIQUE

    Il y a environ un an, le Camping municipal de Trois-Pistoles avait fait une approche afin d’acheter une partie de terrain boisé située derrière le PABA. Cette démarche n’avait pas connu de dénouement. «Le Parc de l’aventure basque en Amérique fait partie de notre patrimoine touristique à Trois-Pistoles, le conseil de ville a donc décidé de faire un tour d’horizon afin de trouver un organisme qui voudrait le reprendre», a précisé le maire Jean-Pierre Rioux.

    La directrice générale de la Ville de Trois-Pistoles, Pascale Rioux, soutien qu’il s’agit d’une infrastructure importante en raison de sa particularité. «Ce sont les citoyens qui vont donner le pouls afin de savoir s’il y de l’intérêt pour cette organisation», a-t-elle commenté. La Ville est également ouverte à ce que des gens de l’extérieur de Trois-Pistoles prennent l’organisme en main.

    CONSEIL D’ADMINISTRATION

    Le PABA est sans conseil d’administration depuis le 31 décembre 2015. Malgré deux assemblées, personne ne s’est manifesté afin de reprendre l’organisme en main. Les membres démissionnaires ont affirmé avoir envisagé des solutions ultimes sans les retenir, puisqu’ils ne souhaitaient pas mettre fin à un organisme important pour Trois-Pistoles.

    Le conseil d’administration a assuré avoir payé le plus de fournisseurs possible et a avisé les partenaires (la Ville de Trois-Pistoles et la Caisse populaire l’Héritage des Basques) de la situation.

     

    commentairesCommentaires

    1

    • A
      Ann
      temps Il y a 9 ans
      Tellement dommage de la possibilité de voir partir cet établissement attrayant et rafraîchissant qui n'existe nulle part ailleurs au Québec, avec toutes les particularités qu'on lui connaît. La pelote basques devrait être connue par beaucoup de citoyens venant du Bas Saint-Laurent puisque c'est un sport très relevé, aussi spectaculaire à regarder qu'agréable à jouer. Dommage que les gens de R-D-L, Rimouski et d'ailleurs dans les Basques manquaient à l'appel pour assister à une activité peu commune au Québec, dont très peu de villes ou villages, surtout de la région, peuvent se vanter d'être l'hôte d'une compétition internationale regroupant les meilleurs joueurs du monde, et ce à chaque année. Il aurait s'agit de venir les voir jouer une seule fois, dans une ambiance des plus conviviales aux saveurs pistoloises et pays Basques pour vivre une expérience digne d'une grande qualité, que vous auriez développé le goût d'y venir plus souvent, de façon à pouvoir assurer une longue vie à un établissement dont les services et les activités qui s'y vivent arrivent presque à nous faire sentir dépaysé. Il est difficile de comprendre ensuite les raisons qui poussent les gens d'un milieu à administrer et organiser des sorties qui sortent de l'ordinaire pour nos gens d'ici. C'est vraiment désolant, mais ce n'est pas faute d'avoir essayé. À réfléchir!!!!
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