Rivière-du-Loup - Vous voulez en apprendre davantage sur les bonnes pratiques à adopter en présence de bélugas? Pêches et Océans Canada invite les plaisanciers à des rencontres d’information sur les bonnes pratiques de navigation à adopter pour éviter de déranger les bélugas lors de sorties sur le Saint-Laurent, entre Saint-Jean-Port-Joli et Saint-Simon.

Ces rencontres auront lieu le lundi 13 juillet à 19 h à la salle municipale de Saint-André de Kamouraska (122-A, rue Principale) et le mardi 14 juillet à 19 h à la Station exploratoire du Saint-Laurent à Rivière-du-Loup (80, rue MacKay).

Les plaisanciers qui naviguent entre Saint-Jean-Port-Joli et Saint-Simon, en plein cœur de l’habitat du béluga du Saint-Laurent, rencontrent fréquemment les femelles et leurs veaux. En fait, la haute saison de navigation de plaisance coïncide avec la période où les femelles donnent naissance à leur petit, le nourrissent et l’élèvent. C’est une période cruciale pour la survie des jeunes bélugas.

Ces baleines partagent leur habitat avec toute sorte d’embarcations à rames ou à moteur; il est donc vital, pour favoriser leur survie, de respecter les bonnes pratiques d’observation suivantes.

1. RALENTISSEZ en évitant les changements brusques de vitesse ou de direction.
2. NE LES APPROCHEZ PAS. Respectez une distance de 400 mètres.
3. Si votre embarcation se trouve par inadvertance à moins de 400 mètres d’un béluga, ARRÊTEZ-VOUS ou gardez le bateau stationnaire et laissez passer l’animal.
4. Lorsque d’autres bateaux sont présents, N’ENCERCLEZ PAS les animaux.
5. LIMITEZ votre temps d’observation à 30 minutes. Vous minimiserez ainsi l’impact cumulatif des observations et donnerez une chance à d’autres personnes d’observer les bélugas.
6. NE NAGEZ PAS et NE PLONGEZ PAS en compagnie des bélugas. Ne les NOURRISSEZ PAS et ne les TOUCHEZ PAS.

ESPÈCE PROTÉGÉE

Le béluga du Saint-Laurent est protégé en vertu de la Loi sur les espèces en péril. Dans les années 1980 sa population était stable à environ 1 000 individus. Or, depuis le début des années 2000, on observe un lent déclin de son abondance : on estimait sa population à environ 900 individus en 2012.

Le dérangement par les humains, engendré par le trafic maritime, la navigation de plaisance, et les activités d’observation en mer, est une des menaces au rétablissement de la population.

Source : Pêches et Océans Canada