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Cinq élèves du Pavillon-de-l’Avenir de retour d’un stage au Costa Rica

durée 21 juin 2015 | 06h56
  • Rivière-du-Loup - Du 5 au 22 mai, cinq étudiantes en santé, assistance et soins infirmiers au Pavillon-de-l’Avenir ont effectué un stage de coopération à San Isidro, au Costa Rica. Un projet qu’elles ont elles-mêmes élaboré et qui s’est inscrit dans leur parcours scolaire. Un cas sans précédent dans cet établissement d’enseignement.

    Intitulé « Secteur santé au cœur du Costa Rica », le projet a été initié l’an dernier par un groupe d’élèves motivés à rehausser leur parcours de formation en se sensibilisant à un différent système de santé. Pascale Lavoie, Sabrina Ouellet, Noémie Dubé, Laurie Gauthier et Camille Perron ont rapidement lancé des idées et un plan de financement a été élaboré. Puis le tout a été présenté à la direction de l’école.

    « Quand elles sont venues me voir, je ne pouvais pas passer à côté. Elles avaient le goût d’aller là-bas et d’aider. Et quand on parle aux 15 professeurs dans le département, elles sont reconnues pour leur dévouement », a déclaré Julie Trudel-Lefebvre, directrice adjointe du Pavillon-de-l’Avenir. « Je n’ai pas été surprise par les filles, mais par l’ampleur de leur organisation. Elles avaient un plan et étaient très bien organisées. »

    L’idée de départ était de réaliser un stage de coopération et d’en faire un complément de celui en établissement de santé québécois. Mais l’ajout à l’équipe d’un membre du personnel, soit l’enseignante Guylaine D’Amours, a changé la donne. Le stage allait être crédité dans leur parcours scolaire.

    Durant un peu plus de deux semaines, le petit groupe aura donc travaillé dans des centres pour personnes âgées, prodigué des soins palliatifs pédiatriques (à domicile et en clinique) et opéré des cliniques de prévention en entreprise contre la glycémie, le diabète, l’hypertension et le cancer du sein.

    Cette expérience a été réalisée en collaboration avec Aro international, un organisme à but non lucratif voué notamment à l'éducation et à la coopération internationale. Cet organisme s’occupait de tout : contacts, hébergement, guide, etc.

    « En ayant des ressources sur place, Aro a réussi à modeler ce que l’on voulait comme soins à donner parce que c’était un stage de finissants, donc c’était important qu’on respecte certains objectifs », explique Mme D’Amours.

    DE NOUVELLES PERSPECTIVES

    Pour les cinq amies, l’expérience aura fait bien que plus que confirmer l’acquis des compétences enseignées pendant les cours; elle aura permis de découvrir de nouvelles perspectives dans leur domaine d’étude.

    « Ce qui nous a frappées, c’est ce que malgré tout, on est chanceux d’avoir un bon système de santé», note Pascale.

    « Là-bas, il n’y a pas d’échelle sociale. Le médecin, l’infirmière, la psychologue, ils se déplacent tous ensemble dans les maisons et les relations sont très humaines, très amicales. Tout le monde est égal et même nous, on a été considérées égales à eux. C’est une mentalité de communauté. C’est ce que j’ai vraiment senti et aimé », décrit Guylaine D’Amours.

    « On est sorties de là grandies. Ça change la vision des choses», ajoute Laurie, qui repartirait sans hésiter.

    Près de 15 000 $ auront été nécessaires à la réalisation de ce projet. Une somme que la petite équipe a récoltée entièrement par elle-même, grâce à plusieurs initiatives personnelles et l’aide du Pavillon-de-l’Avenir. En fin de compte, seulement les dépenses personnelles auront été déboursées de leurs poches.

    Si c’était une première expérience pour la majorité du groupe, ce ne sera pas la dernière au Pavillon-de-l’Avenir, Guylaine D’Amours est catégorique. « Moi, ç’a été ma place. C’est sur que je retourne là-bas ». Elle pourra compter de nouveau sur l’appui de la direction qui souhaite continuer de développer le projet en faisant notamment des demandes de subventions.

     

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