Exposition du Cercle de Fermières avec comme toile de fond les 100 ans
Saint-Hubert – Le Cercle de Fermières de Saint-Hubert a présenté son exposition annuelle le 21 mai avec comme toile de fond les 100 ans du mouvement au Québec.
Lors de l’exposition, plusieurs personnes se sont déplacées pour admirer les réalisations des membres du Cercle. «Merci à toutes ces personnes. Bravo et merci à nos talentueuses artisanes. Merci également aux généreux commanditaires que nous sollicitons à chaque année et qui répondent toujours positivement», a mentionné Danielle Malenfant, responsable des communications pour le Cercle de Fermières de Saint-Hubert.
Aline Soucy, présidente sortante, qui est en poste depuis six ans, a souligné l’implication bénévole des membres du Cercle de Fermières dans la communauté.
100 ANS
Comme dans plusieurs autres municipalités, le Cercle de Fermières de Saint-Hubert a souligné les 100 ans du mouvement. Ses membres ont réalisé un tricot-graffiti. «Ce tricot a été un travail d’équipe pour lequel plusieurs ont mis la main à la pâte (laine) comme on dit. Il a été préparé grâce à de vaillantes artisanes et installé dans le parc Central près de l’église. Jetez un coup d’œil en passant…» a indiqué Mme Malenfant.
Rappelons que le tout premier Cercle de Fermières a été implanté le 25 février 1915 à Chicoutimi. Le mot «Fermières» témoigne des racines de la plus grande association de femmes de la province. Cependant, de nos jours, plus de 98% des quelque 34 000 membres (650 Cercles) n’habitent pas sur des fermes. Elles sont actives, impliquées dans leur communauté et modernes.
Après avoir diminué au fil des ans, le nombre de membres se maintient depuis plusieurs années, grâce notamment à un regain de popularité des arts textiles et à l’adhésion de jeunes retraitées, avides d’apprendre à développer leurs talents manuels et de contribuer à faire un monde meilleur.
DEUX MISSIONS
Les Cercles de Fermières ont deux missions. La première est plus connue. Elles demeurent les gardiennes du patrimoine culinaire et artisanal qu’elles transmettent généreusement, par leurs livres de recettes Qu’est-ce qu’on mange? – un succès de librairie sans égal au Québec! – leurs volumes d’artisanat, leur programme d’artisanat jeunesse, leurs cours de base et de perfectionnement, leurs concours, etc.
Par ailleurs, les membres défendent les droits des femmes et des familles. Leur bénévolat fait du bien partout dans leur communauté et, souvent, sans bruit. Les œuvres caritatives du mouvement sont la Fondation OLO, qui aide les futures mamans de milieux défavorisés à donner naissance à des bébés en santé, le ramassage des cartouches d’encre pour soutenir la Fondation Mira et la cueillette des vieux soutiens-gorge ce qui permet d’amasser un dollar par item pour le cancer du sein.