Une centaine de manifestants devant les bureaux de Jean D’Amour
31 mars 2015 |
09h46
Par Hugues Albert
Journaliste
Rivière-du-Loup – Une centaine de membres du réseau de l’éducation de la CSQ se sont rencontrés lundi en fin d’après-midi devant le bureau du député ministre Jean D’Amour pour souligner l’échéance de leurs conventions collectives nationales prévue pour le 31 mars.
Cette manifestation regroupait des membres du Syndicat de l’enseignement du Grand-Portage (SEGP), du Syndicat des professionnelles et professionnels de commissions scolaires du Grand-Portage (SPGP) et du Syndicat des enseignantes et enseignants du Cégep de Rivière-du-Loup (SEECRDL).
Les manifestants s’étaient donné le mot pour être très visibles avec des banderoles, pancartes, drapeaux ainsi qu’une immense école assemblée spécialement pour l’occasion. Ils souhaitaient ainsi démontrer que le personnel du réseau scolaire tient présentement l’école à bout de bras, malgré les mesures d’austérité du gouvernement actuel qui frappent de plein fouet le système d’éducation publique.
Les présidentes Nancy Bérubé (SEGP), Johanne Gingras (SPGP) et le président du SEECRDL, Frédéric Bérubé, dénoncent les mesures du gouvernement de Philippe Couillard qui veut imposer aux enseignants des tâches de travail de plus en plus lourdes.
La manifestation de lundi s’est déroulée dans la bonne humeur mais sous un vent glacial.
Commentaires
5 commentaires
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J
Jos
Il y a 9 ans
So So So Solitaires dans nos demandes déconnectées de la réalité
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SSS
so so so
Il y a 9 ans
Je vais leur donner le salaire qu'ils veulent...Toutefois, comme tout bon employé, je vais les évaluer avant, pour valider leurs compétences...ile enseignent à mes enfants après tout. Quoi ? qu'est-ce que vous dites ? Vous ne voulez pas ? le Syndicat s'indigne ? Alors...continuez à crier et restez dehors. Nos jeunes n'ont pas besoin de vous...ils sont dehors eux aussi de toute façon !
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F
francois
Il y a 9 ans
A lire vos commentaires on comprend vite pourquoi les québécois sont un petit peuple. On dirait une gagne d'arriérés mentale...
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UMQS
Une maman qui supportent les enseignants
Il y a 9 ans
À lire vos commentaires, nous voyons très bien que vous ne savez pas trop ce qui se passe dans le domaine de l'éducation. Tout d'abord le gouvernement demande aux enseignants d'augmenter le nombre d'heures de travail et ce, pour le même salaire. En d'autres mots, on demande à un enseignant de travailler 35h au-lieu de 32, mais pour le salaire de 32. Accepteriez-vous une telle offre de la part de votre employeur? Je ne suis pas certaine... Quand vous quittez votre travail, est-ce que vous rapportez votre travail à la maison? Les enseignants travaillent les soirs, les fins de semaine, pour remettre les notes des enfants le plus rapidement, pour planifier leurs cours, etc. Et on veut leur demander d'en faire plus... Le gouvernement coupe en éducation, le résultat sera que les enfants en difficultés auront moins d'aide et au lieu de les aider, on les découragera encore plus. Le gouvernement veut augmenter le nombre d'élèves par classe, mais quelle idée!!! Les classes sont remplis d'enfants avec des "particularités" différentes, des classes avec des élèves qui possèdent un plan d'intervention spécifique est chose commune aujourd'hui. En augmentant le nombre d'élèves dans la classe, on augmente la charge de l'enseignant qui a déjà de la difficulté à satisfaire toutes les exigences de chacun de ses élèves... Alors est-ce qu'on aide nos enfants? Je ne crois pas... Pour terminer, les évaluations d'enseignant et bien ceux-ci se font déjà évaluer par leur direction, alors je ne vois pas pourquoi il devrait avoir quelque chose d'autre. Voilà je pense que les enseignants n'en demandent pas trop, c'est à nous de les supporter dans leurs demandes, car comme vous le dites, ils enseignent à nos enfants...
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EEA
Ex-enseignant allumé
Il y a 9 ans
Pourquoi ne pas avoir profité de l'occasion pour siroter un bon café dans les chaises confortables du luxueux bureau de notre cher minisse?
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AFFICHER PLUSPourtant les dépenses d'aménagement sont le résultat des économies qui ont été faites sur votre dos.
Dans vos exigences salariales, pourquoi ne pas exiger le versement d'une prime au moment de votre retraite comme savent si bien se l'accorder nos chers élus après quelques années d'un travail souvent mal exécuté?