Consommation moyenne résidentielle en baisse de 37%
Diminution de la consommation d'eau potable à Rivière-du-Loup
Rivière-du-Loup – La Ville de Rivière-du-Loup déposait récemment en séance du conseil son rapport 2013 d’utilisation de l’eau potable, conformément aux dispositions de la loi. Quelques faits saillants se dégagent, entre autres une diminution globale de 26 % de la consommation d’eau potable et un taux de fuite du réseau d’aqueduc exemplaire au Québec.
Autant de données qui permettent une réduction marquée de la facture liée à la production et à la distribution de l’eau à Rivière-du-Loup.
Citée en exemple lors du lancement en 2011 de la Stratégie québécoise d’économie d’eau potable par le gouvernement du Québec, Rivière-du-Loup n’a pas cessé ses efforts depuis le moment où elle devint la première ville à se doter d’une véritable Politique de l’eau en 2005.
BAISSE DE 37 %
C’est ainsi qu’entre 2008 et 2013, la consommation moyenne résidentielle est passée de 348 litres par personne par jour à 218 litres, soit une diminution de 37 %. Au cours de la même période, la consommation globale incluant les industries, commerces et institutions (ICI) a diminué de 26 %.
Elle est ainsi de 494 litres, bien en dessous de la cible de 622 litres d’ici 2016 que le gouvernement fixe aux municipalités.
ÉCONOMIES $ POUR LES CITOYENS
Par ailleurs, les investissements des dernières années sur le réseau louperivois de distribution d’eau permettent à celui-ci de se distinguer sur la scène provinciale et de largement contribuer à la diminution de l’utilisation de l’eau. Ainsi, alors que le taux de fuite cible au Québec est de 20 % et qu’un réseau faisant mieux que 15 % est considéré comme excellent, nos 126 km de conduites ont un taux de fuite d’à peine 7,8 %.
Selon le maire de Rivière-du-Loup, Gaétan Gamache, « cette diminution de l’utilisation d’eau potable se traduit directement par une économie des coûts pour les citoyens. Concrètement, si l’on compare la dernière année aux données de 2008, on parle d’une économie de pas moins de 486 000 $ annuellement pour les citoyens. Il est donc à la fois payant pour la préservation de la ressource et la gestion rigoureuse des deniers publics de travailler collectivement en ce sens, conformément à nos principes de la démarche S’engager pour un futur stimulant. »
Pour sa part, le directeur du Service de l’environnement et du développement durable, Éric Côté, souligne : « Les principaux facteurs explicatifs sont la réduction du taux de fuite, une meilleure conscientisation publique à l’importance de ne pas gaspiller la ressource et une diminution du nombre de jours où l’arrosage est permis l’été. Ce bilan encore amélioré est donc le fruit des efforts conjugués de la Ville, des citoyens et des institutions, commerces et industries. »
ARROSAGE DES PELOUSES
En ce qui a trait en terminant à l’arrosage des pelouses, des consultations citoyennes tenues à l’automne 2013 ont mené la Ville à maintenir encore quelques années la permission d’arroser un soir par semaine. Cependant, les citoyens sont invités à ne pas investir dans de nouveaux équipements d’arrosage extérieur, alors que l’interdiction complète demeure prévue d’ici quelques années.
4 commentaires
Il n'y a donc personne des "critiqueux de tout acabit" pour vous féliciter???
Que voulez-vous, nul n'est prophète en son pays.
Faut croire que je lis mal mon compte de taxes...
Même si c'est une bonne nouvelle point de vue environnemental.
Cependant, pour moi qui aime beaucoup marcher dans les rues de Rivière-du-Loup, je peux confirmer que plusieurs personnes arrosent leur gazon beaucoup plus qu'une seule fois par semaine. Vous savez, avoir l'herbe la plus verte sur sa rue est considérée comme l'unité de mesure de réussite par excellence pour le mononc' moderne.