Jean D'Amour fustige le Conseil du patronat
Rivière-du-Loup - Le député de Rivière-du-Loup–Témiscouata et ministre délégué aux Transports et à l’Implantation de la stratégie maritime, Jean D’Amour, considère tout à fait injustifiée la position du Conseil du patronat envers les régions.
Jeudi dernier en commission parlementaire, l'extrait suivant du mémoire du mémoire du Conseil du patronat a enflammé plusieurs intervenants : « Le Conseil du patronat du Québec invite le gouvernement à réallouer une partie des budgets actuellement consacrés au maintien des municipalités dévitalisées vers des mesures facilitant la relocalisation des ménages qui y habitent. »
Le président du Conseil du patronat du Québec, Yves-Thomas Dorval, a par la suite tenter d'affronter la tempête qu'il avait suscitée en tempérant ses propos, alléguant que cet extrait n'aurait notamment pas dû figurer dans le mémoire. Il a toutefois ajouté qu'on ne devait pas lutter contre ces migrations, mais plutôt les encourager, dans un objectif de développement durable.
« J’ai bien pris le temps d’analyser le document et en ce qui a trait aux régions, j’exprime un malaise certain avec ces écrits. Si elle avait fait preuve de rigueur, l’organisation aurait été en mesure de cerner l’importance d’occuper notre territoire, de même que de l’activité économique présente dans ces régions. »
Le député-ministre rappelle au Conseil du patronat que les régions se distinguent par l’expertise de ceux qui les habitent et constituent des moteurs économiques primordiaux pour le Québec. « Nos régions sont composées d’entreprises au savoir-faire unique, œuvrant dans différents secteurs d’activité telles l’industrie forestière, les pêcheries ou encore l’industrie de la transformation bioalimentaire. »
Pour conclure, le ministre invite Yves-Thomas Dorval à se déplacer en région afin de découvrir le dynamisme entrepreneurial présent. « C’est avec plaisir que j’accueillerais M. Dorval afin qu’il puisse constater à quel point nos régions sont des véhicules d’emplois de qualité pour les familles du Québec. Sans oublier que ces dernières occuperont une importance capitale dans le déploiement prochain de la toute première stratégie maritime du Québec. »
7 commentaires
On va devoir fermer des municipalités. Piint final! Des municipalités dévitalisées il y ena beaucoup au bad St Laurent Par exemple là où il y a moins de 400 personnes et bien oui forçons une fusion et/ou déménageons les gens vers des lieux plus peuplés!!! Cest la logique qui prime et une question de gtos bon sens! Je ne vais pas me faire des amis ici mais. Une auto rouillée qui a des fuites d'huile etc. On la change non? Même histoire pour les villages qui agonisent. Les st-guy, notre dame des 7 douleurs, st médard, Ste Rita, bien des villages dans le haut pays (tous les villages sauf squatteck seulement). On aurait des économies d'argent importantes; maintient des écoles deneigement tous les serviced au fait qu on aura pas à payer piur une population fantôme
Quand un individu opère un commerce non rentable, il le ferme et quitte les affaires.
Dans le cas des villages dévitalisés, on se complait à quémander l'argent qu'on a pas auprès de la masse qui paie afin de se payer ce que cette dernière se paie déjà pour elle même.
Tellement sensée votre affaire que la question ne devrait même pas se poser.
Il faut favoriser quelques grands centres (3 ou 4)dans une région cependant et ne pas essayer de tout concentrer dans des villes comme RDL et Rimouski. Le juste milieu.
Les villages dévitalisés!
Des gros BS qui ne contribuent pas et ne pourront jamais contribuer d'une façon juste à leur propre confort.
Peut-être que si au sein des décideurs comme le Conseil du Patronat, il y avait des gens venant des régions ou y ayant déjà demeuré, ces façons de penser envers les régions ne se feraient pas.
Peut-être que si les députés des régions faisaient un peu plus de valorisation de celles qu'ils représentent, ce genre de réflexions ne se feraient pas.
Peut-être que si les députés et ministres des régions arrêtaient de faire semblant et parlaient des vraies choses, des réalités des régions, que les décideurs prendraient d'autres décisions.
Peut-être que si les gouvernements pour lesquels ils (députés et ministres) ont été élus, cessaient de croire qu'il existe juste Montréal et Québec, et que ceux-ci s'affirmaient davantage au lieu de suivre la ligne de parti, peut-être aurions-nous le droit d'exister.
Qu'est-ce qu'on veut ? Des territoires abandonnés alors que nos ancêtres ont trimé dur pour les défricher et en faire des territoires habitables. C'est quoi cette idée de laisser aller ce que nous avons eu tant de difficultés à développer, tant de difficultés à défendre pour gagner pouce par pouce nos acquis ?
Gang d'endormis, réveillez-vous et arrêtez de vous laisser envahir, de vous apitoyer. Faites preuve d'un peu de courage et défendez vos milieux de vie, vos ressources, vos racines.
Si les touristes aiment tant venir dans nos régions, c'est parce que c'est beau et qu'on y respire la joie de vivre et la paix. La VRAIE VIE !