Rivière-du-Loup – Valérie Dollo est une adolescente âgée de 14 ans qui presse la population du Bas-Saint-Laurent de réaliser avec elle une première génération de jeunes sans tabac.

Simultanément avec les neuf autres jeunes leaders de La gang allumée à travers le Québec, elle a lancé publiquement un pressant appel à l’action pour éradiquer le tabagisme chez les adolescents de la région.

C’est dans le cadre de la Semaine pour un Québec sans tabac qu’elle a réclamé à la population de s’y mettre pour créer une première génération de jeunes sans tabac. Une idée qui trouve écho auprès de plus de la moitié des adultes québécois, selon les résultats d’un sondage Léger réalisé tout récemment.

MOINS DE JEUNES FUMEURS

Au cours des cinq dernières années, la consommation de tabac chez les élèves du secondaire est passée de 22 % à 12 %, ce qui représente une importante diminution. « Même si on est bien parti, c’est le temps de combiner les efforts des jeunes et des adultes du Bas-Saint-Laurent pour atteindre l’ambitieux objectif d’une génération de jeunes sans tabac d’ici 2025 », affirme-t-elle.

Plus d’un élève du secondaire sur dix fume encore, 34 adolescents s’initient au tabac chaque jour et pratiquement un élève sur quatre fume (23 %) dans les classes de secondaire 5 au Québec, ajoute-t-elle. « Pour atteindre le zéro absolu d’adolescents fumeurs dans la prochaine décennie, il va donc falloir que tout le monde emboite le pas! »

Plus d’un Québécois sur deux croit en une première génération sans tabac, alors que 53 % des adultes québécois croient en la possibilité d’une première génération de jeunes sans tabac d’ici 10 ans au Québec, cette proportion atteignant 57 % chez les non-fumeurs. Par ailleurs, plus d’un fumeur sur trois (36 %) partage également cette vision.