Des élèves du primaire sensibilisés à l’entrepreneuriat
Témiscouata-sur-le-Lac – Les élèves de première, deuxième et troisième années du primaire des écoles de la Commission scolaire du Fleuve-et-des-Lacs pourront consulter la collection des aventures de « Ben entreprend », un nouvel outil de sensibilisation aux valeurs entrepreneuriales destiné aux jeunes de 6 à 8 ans.
Ce sont les Carrefours jeunesse-emploi de Témiscouata et de Rivière-du-Loup / Les Basques qui sont à l’origine de cette initiative. « Nous prêterons la collection aux enseignants qui en feront la demande », a expliqué Axelle Casagrande, agente de sensibilisation à l’entrepreneuriat jeunesse du CJE de Rivière-du-Loup / Les Basques. « La collection est vendue pour un montant se situant à près de 100 $, les écoles pourront aussi l’acheter directement », a noté Bernard D’Amours, directeur général de la Commission scolaire du Fleuve-et-des-Lacs.
« La créatrice de la collection, Mme Julia Gagnon, s’est donnée la mission d’initier les enfants de 6 à 8 ans aux valeurs entrepreneuriales telles que l’entraide, la persévérance, l’attitude positive et le travail d’équipe. L’objectif de ce projet n’est pas de transformer les jeunes en gens d’affaires, mais de promouvoir des valeurs qui leur seront utiles toute leur vie », a souligné Audrée Lafrance, agente de sensibilisation à l’entrepreneuriat jeunesse au CJE de Témiscouata.
CONCOURS QUÉBÉCOIS EN ENTREPRENEURIAT
Depuis quelques années, les élèves des écoles primaires et secondaires de la région sont sensibilisés à la création d’entreprises jeunesse dans le cadre du Concours québécois en entrepreneuriat. À l’école Gérard-Collin du quartier Cabano à Témiscouata-sur-le-Lac, où a eu lieu la présentation de la collection « Ben entreprend », des groupes d’élèves sont déjà à préparer le projet qu’ils présenteront à cette occasion.
« De 20 à 25 projets sont présentés chaque année par des jeunes du primaire, des élèves du secondaire et des adultes », a mentionné M. D’Amours. « Pour que les jeunes demeurent en région et soient capables d’y vivre, il faut parler d’entrepreneuriat », a-t-il ajouté.
Des élèves présents à la présentation ont commenté leur participation au volet scolaire du Concours québécois en entrepreneuriat. Ils ont notamment signifié que cela leur permettait d’être imaginatifs et de faire quelque chose d’utile pour la communauté. Pour leur part, les enseignants voient dans cette participation au concours des jeunes emballés, engagés et motivés. Plusieurs élèves ont précisé que ces projets leur fournissaient aussi l’occasion d’amasser de l’argent pour effectuer un voyage à la fin de l’année scolaire.
1 commentaires
Pourquoi ne fait-on pas la même chose au secondaire pour aider les jeunes finissants à faire un choix de carrière ? C'est à ce moment que c'est crucial pour leur avenir et le choix de leurs études. La très grande majorité se range du côté du Cegep sans savoir ce qu'ils veulent vraiment.
Aider, orienter quand c'est le temps pour un meilleur avenir. C'est ça le but.