Le dossier des retraités de F.F. Soucy sur le point de se régler
Rivière-du-Loup - Les 180 retraités de la White Birch qui vivent depuis deux ans avec la moitié de leurs prestations de retraite devraient voir la lumière au bout du tunnel d'ici peu. Selon des informations obtenues par Info Dimanche, le dossier a beaucoup progressé ces derniers jours.
«Les textes légaux, qui stipulent qui touchera combien, autant les employés actifs que les retraités, sont en approbation finale. Le processus va bon train», confirme le président du Syndicat des travailleurs de l'usine White Birch de Rivière-du-Loup, Gilbert Michaud, qui s'est rendu à Montréal la semaine dernière.
Une fois que le tout sera complété, les textes seront déposés à la Régie des rentes du Québec. «L'organisme émettra ensuite un numéro d'enregistrement pour le nouveau régime et le propriétaire disposera de quelques jours pour déposer l'argent. Les chèques suivront», ajoute M. Michaud, précisant que les relations avec la direction sont beaucoup meilleures qu'elles l'ont déjà été.
À preuve, la convention collective des 165 employés syndiqués a récemment été renouvelée pour quatre ans. «La direction a une vision d'avenir et regarde en avant».
SITUATION DIFFICILE
Si la situation est difficile pour les employés actifs, qui travaillent toujours dans l'usine et ne pouvaient pas prendre leur retraite tant que le dossier ne serait pas réglé, c'est pire pour les retraités, qui vivent depuis deux ans avec la moitié de leurs prestations.
Le président de l'Association des retraités syndiqués du papier de Rivière-du-Loup, Serge Beaulieu, affirme que plusieurs retraités ont dû recommencer à travailler ailleurs pour joindre les deux bouts. «Tous ne le pouvaient pas. Travailler dans une usine durant plusieurs années laisse ses traces, souvent des problèmes de santé et des limitations physiques».
QUATRE ANS D'ATTENTE
Papiers White Birch possède des usines à Gatineau, Québec et Rivière-du-Loup. Elles s’étaient placées sous la protection de la Loi sur les arrangements avec les créanciers en 2010. La fermeture était imminente, mais les usines ont été rachetées par un consortium formé des compagnies BlackDiamond-White Birch.
Le fonds de retraite était déficitaire mais plutôt que de laisser les travailleurs actifs et les retraités subir une importante perte de rente, le syndicat Unifor, qui les représente, a négocié une compensation à même le nouveau régime de retraite qui sera bientôt créé.
L'entente finale conclue stipule que les retraités retrouveront 40 % du montant perdu. C'est dire que, comparé à ce qu'ils recevaient avant cette saga, la perte réelle sera de 10 % plutôt que de 53 %. «Les salaires des employés actifs ont aussi été amputés de 10 %, afin que tous soient sur le même pied d'égalité», conclut M. Beaulieu. Le montant qui sera versé et n'a pas été divulgué devrait être rétroactif à décembre 2012.
6 commentaires
personne s'est accaparé de cette argent.
cette argent à été perdu lors des mauvais rendement d'il y a quelques années
avez vous les rendements de cette caisse pour pouvoir dire ca? Pas moi, mais je suis dans le domaine et je peux vous dire que pratiquement toutes les caisses de retraite on eu des années catastrophiques dernièrement.
il y a des lois qui régit les cotisations de l'employeur. un employeur doit cotiser ce que la loi lui dit de faire. Si un employeur a un congé de cotisation, c'Est parce que le gouvernement lui oblige de le faire.