Transcanada ne pourra pas reprendre ses forages à Cacouna
15 octobre 2014 |
18h09
Par Info Dimanche
Rivière-du-Loup - Le ministère du Développement durable, de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques indique que n'ayant pas reçu de nouvelle proposition de TransCanada visant le respect de la norme de bruit prévue par le certificat d'autorisation, l'entreprise ne pourra reprendre ses travaux de sondage géotechnique au large de Cacouna, tant et aussi longtemps qu'elle n'aura pas soumis de proposition jugée acceptable par le Ministère.
Rappelons que le Ministère avait fait parvenir une lettre à l'entreprise indiquant qu'elle devait apporter des ajustements à son plan de travail avant le 15 octobre 2014. Dans le contexte actuel, comme la compagnie ne s'est pas conformée à cette demande, elle ne pourra reprendre ses travaux de sondage tant que son plan de travail n'aura pas été révisé et jugé acceptable.
Lors de la délivrance du certificat d'autorisation le 21 août 2014, le MDDELCC a exigé de TransCanada qu'elle réalise des mesures de bruits lors des premiers sondages afin de déterminer si sa méthode de travail devait être adaptée. Le 2 octobre 2014, TransCanada a transmis au Ministère un rapport de bruit préliminaire, tel que le prévoyait le certificat d'autorisation.
Selon les données de ce rapport, des ajustements doivent être apportés à la méthode de travail de TransCanada. Le Ministère avait fait parvenir une lettre à l'entreprise indiquant qu'elle devait apporter ces ajustements à son plan de travail avant le 15 octobre 2014.
Commentaires
4 commentaires
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AP
alfred paquet
Il y a 10 ans
Et j'espère que cette compagnie qui n'en a rien à foutre du Québec sauf de vouloir violer son territoire de façon éhontée ne pourra jamais reprendre ses travaux ni concrétiser son projet de pipeline qui enjamberait nombre de sources d'eau potable. À qui les profits de ce projet sans queue ni tête pour le Québec et l'environnement ? À de purs étrangers, des magnats qui ne pensent qu'à se remplir les poches. À qui la facture advenant une catastrophe, un déversement majeur ? À nous tous, chers Québécois ! Non, mais a-t-on enfin fini de se faire enc... et d'en redemander ? La tragédie de Lac Mégantic a-t-elle déjà été oubliée ? Pourtant, ça ne fait que 15 mois qu'elle est survenue. WAKE-UP ! On se réveille tout de suite et on dit NON !
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R
Raymond
Il y a 10 ans
Qui dirige le Québec..les syndicats, les écolos et maintenant les bélugas...une belle création d emploies....Selon Jean d amours l année 2014 étaient l an de Gros Cacouna..peut etre celle des bélugas.....
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S
SC
Il y a 10 ans
Selon Jean D'Amours, il n'y a que de bonnes nouvelles et tout va bien. Pourtant tout le monde chiale sur n'importe quoi. C'est sur qu'en faisant des promesses, seulement des promesses, tout va bien.
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R
Robert
Il y a 10 ans
Pas de port méthanier, pas d'éoliennes et pas de pétrole chez nous. Quel avenir. Avez vous remarqué que Québec veut agrandir son port? Savez vous que les bateaux sillonnent le st Laurent tous les jours et personne s'inquiète. Enterrons le port et retournons à la charrette et à la jument. On a pas besoin de cette saleté de pétrole. On est mieux avec un taux de chômage presque record. Merci. Aux paradeux, je vous dis corrigez vos bobos qui polluent chez nous.
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AFFICHER PLUSLa Colombie-Britannique a dit non, les États-Unis n'en veulent pas non plus. Au Québec maintenant de dire NON ! C'est un enjeu social majeur qui aura des répercussions pendant de longues années. Et TransCanada qui veut nous faire croire à coup de lobbying que les retombées économiques seront importantes. Foutaise et mensonge. C'est d'abord l'environnement qui est sérieusement en danger dans ce projet inqualifiable. Environnement prend un sens très large car tout ce qui en est tributaire vaut infiniment plus qu'un tel projet qui pourrait contribuer à la dégradation irréversible de ce à quoi nous devons tenir le plus et de façon inconditionnelle : notre qualité de vie et toutes ses composantes naturelles.