TransCanada devra modifier son plan de travail à Cacouna
Cacouna - Le ministère du Développement durable, de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MDDELCC) indique que la compagnie TransCanada Pipelines Limited devra modifier son plan de travail avant de reprendre ses sondages géotechniques à Cacouna.
Lors de la délivrance du certificat d'autorisation le 21 août 2014, le MDDELCC a exigé de TransCanada qu'elle réalise des mesures de bruits lors des premiers sondages afin de déterminer si sa méthode de travail devait être adaptée. Le 2 octobre 2014, TransCanada a transmis au Ministère un rapport de bruit préliminaire, tel que le prévoyait le certificat d'autorisation.
Selon les données de ce rapport, des ajustements doivent être apportés à la méthode de travail de TransCanada. Le Ministère a fait parvenir une lettre à l'entreprise indiquant qu'elle devait apporter ces ajustements à son plan de travail avant le 15 octobre 2014. Dans l'éventualité où la compagnie ne transmettrait pas une proposition à la satisfaction du Ministère avant cette date, elle ne pourrait pas reprendre ses travaux de sondage.
Rappelons que la Cour Supérieure du Québec a ordonné, le 23 septembre, l'arrêt des travaux géotechniques qui ont lieu à Cacouna, et ce, jusqu'au 15 octobre. Une annonce qui survient à la suite d’une demande d’injonction déposée par quatre groupes environnementaux dans le but de faire cesser les travaux de forages de TransCanada.
TRANSPORT MARITIME
Par ailleurs, en ce qui concerne le transport maritime dans la zone où sont réalisés les sondages préliminaires en milieu aquatique, le certificat d'autorisation prévoit que les mouvements des bateaux doivent être peu fréquents et réalisés au besoin seulement. Il prévoit également que le déplacement des équipes de forage soit réalisé au moyen d'un seul navire.
Selon les vérifications faites par le MDDELCC concernant les travaux effectués au mois de septembre, TransCanada a utilisé trois bateaux pour le déplacement de ses équipes de travail. Le MDDELCC lui a donc transmis un avis de non-conformité.
En vue de la reprise des sondages, le MDDELCC a demandé à TransCanada de bonifier sa méthode de transport. La compagnie a donc proposé une nouvelle méthode de transport des équipes de travail qui élimine plusieurs déplacements entre les barges et le quai. Cette proposition, qui nécessitera deux bateaux, limitera le trafic à un seul aller-retour entre chaque barge et le quai lors du quart de travail de jour et à un aller-retour la nuit. Le Ministère a jugé acceptable cette modification qui respecte les objectifs initiaux relatifs à la limitation du trafic maritime occasionné par les travaux de TransCanada. Rappelons que le MDDELCC s'est engagé à être présent sur les lieux des travaux et à s'assurer du respect des exigences du certificat d'autorisation.
MANIFESTATION CE SAMEDI À CACOUNA
Par ailleurs, c'est ce samedi 11 octobre que les opposants au projet de port pétrolier à Cacouna se donnent rendez-vous. Le départ de la marche citoyenne aura lieu à l'église du village et se terminera au port de mer de Gros-Cacouna.
L'un des organisateurs, Benoit St-Hilaire, membre du comité Non à une Marée Noire dans le St-Laurent et du Regroupement Vigilance Hydrocarbures Québec, a bon espoir de voir plusieurs centaines de personnes venir signifier leur refus face à ce projet.
9 commentaires
Bonjour,
Je marcherai en pensée avec tous ceux qui se tiennent debout en participant à la marche du 11 octobre et disent NON à une MARÉE NOIRE dans le fleuve Saint-Laurent.
Merci.
C.Céline
imaginez la suite????
Comme de la machinerie finira par se briser un jour; cela arrivera surement a un moment donné: je ne veut pas voir le jour ou il y aura a un accident et que toute cette merde se déversera dans notre fleuve. Que ferons-nous alors ? Et en plus cela ne rapporte rien au Quebec.Ce qui me fait dire que le Quebec ne penche pas beaucoup dans la balance du gouvernement en place . Nous ne sommes que des pions pour eux . Et dire que c'est ce gouvernement que nous avons Élu au dernière élection. Les Québécois et Québécoises réveillons-nous ! arrêtons de se faire piétiner. Moi au prochaine élection *JE VOTERAI * pour que notre* QUEBEC***devienne NOTRE PATRIE*** UN * QUÉBEC** LIBRE ** DE SES CHOIX.
Tu dit non au marrer noire mais en faire le port petrolier a cacouna ne changera rien au risque deja present de marree noir du au petrolier qui se rende deja tous a sorel, le risque est deja la et meme plus grand car si le deversement se fait plus haut dans le fleuve seul plus grand sera toucher ....
Donc dire non au pipeline ou dire non au port petrolier est une chose qui a du sens mais dire non a une marree noir dans le st laurent est un non sens total car les petrolier circule deja dans le st laurent
Et j'ajouterais ceci: si vous etes tous contre tout les projet alors ne venez pas vous plaindre quil ne se passe rien avec le port ou que la regions est pauvre ou quil ni a pas demploi car les seul reponsable ses vous.
Je vous laisse mijoter sur une belle phrase " oui oui mais pas dans ma cour" (referance aueolienne et a tout les projet qui son mort dans loeuf dans les 15 derniere annee)
Voici ce que j'ai copier d'une autre discussions sur le projet que rejète le NPD, s.v.p. vous en souvenire la prochaine foi où vous devrez faire un X dans une élection:
L'analyse menée par Deloitte a examiné l'incidence du projet Énergie Est sur le produit intérieur brut, les emplois, et les recettes fiscales pendant la phase de développement et de construction, qui durera six ans, et pendant les 40 premières années de la phase d'exploitation du pipeline. Il faut préciser qu'étant donné les prévisions concernant les besoins du marché liés au transport du pétrole brut, la vie physique du pipeline dépassera probablement 40 ans avec un entretien fréquent.
En ce qui concerne le produit intérieur brut, l'étude de Deloitte estime qu'Énergie Est générera au total 35 milliards de dollars, c'est-à-dire environ 10 milliards de dollars pendant la phase de construction et de développement du projet, et environ 25 milliards de dollars pendant les 40 premières années d'exploitation.
En ce qui concerne la création d'emplois directs par année, selon l'étude de Deloitte, Énergie Est générera, au total, environ 2 300 emplois directs pendant la phase de développement, 7 700 emplois directs pendant la phase de construction et 1 000 emplois directs pendant la phase d'exploitation. Parmi les emplois directs, il y aura notamment des travailleurs de la construction, des employés aux stations de pompage et aux terminaux et d'autres emplois habituellement liés aux projets de pipelines.
En tenant compte des effets induits et indirects sur les emplois, l'étude de Deloitte estime qu'au total, 7 000 emplois seront créés pendant la phase de développement, 23 000 emplois pendant la phase de construction et 4 000 emplois pendant la phase d'exploitation.
L'étude de Deloitte estime également qu'Énergie Est générera des recettes fiscales supplémentaires d'environ 3 milliards de dollars à tous les niveaux de gouvernement pendant la phase de développement et de construction, et de 7 milliards de dollars supplémentaires pendant les 40 premières années de la phase d'exploitation.
En plus de l'incidence sur le PIB, les emplois et les recettes fiscales, l'étude de Deloitte a estimé une série d'économies qui pourront être réalisées par les raffineries de l'Est sur le coût du pétrole brut après la construction d'Énergie Est. Sur 100 000 barils de matières premières par jour, ces réductions de coûts permettraient à une raffinerie du Québec d'économiser de 92 millions à 336 millions de dollars par année, et à une raffinerie du Nouveau-Brunswick d'économiser de 51 millions à 377 millions de dollars par année.
Un article récemment publié dans Business News Network a indiqué des économies comparables pour les raffineries de l'Est, ce qui renforce la notion selon laquelle Énergie Est profitera à d'autres secteurs de l'économie canadienne.
En conclusion, le projet Énergie Est de TransCanada créera des milliers d'emplois et engendrera des milliards de dollars en retombées économiques partout au pays, ce qui contribuera à renforcer la stabilité économique et l'indépendance énergétique du Canada.
Les emplois de la construction et de l'entretien, pour bien des gens bien-pensants, ce ne sont pas de bons emplois, donc ça ne compte pas. Un bon emploi tu prend ta douche avant d'aller travailler, pas après.